Ce deuxième
fascicule de « Chroniques d’une guerre annoncée » regroupe les
articles écrits de 1936 à 1939 par E. Pariset, nom de plume de Arthur Tondeur (1),
pour le quotidien « La Voix du Peuple », consacrés à la crise
de Tchécoslovaquie et à la conférence de Munich en 1938.
Texte intégral (96 pages)
CHRONIQUES D'UNE GUERRE ANNONCEE fascicule2
« Ce pacte de Munich constitua le tremplin des
agressions futures » déclarait en 1946 le tribunal de Nuremberg. Et « Munich »
est devenu dès lors synonyme de capitulation et de trahison de ses alliés.
Curieusement, alors qu’il se sont penchés récemment,
en septembre 2019, sur «
l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » et sur les causes de la IIème guerre mondiale (2), les
députés de la majorité du Parlement Européen sont restés muets sur cette
question.
Munich tremplin des
agressions futures ? L’annexion des Sudètes en octobre 38, Hitler à Prague
en mars 39, des actes de guerre ? Circulez, il n’y a rien à voir !
On peut les
comprendre, car ils devraient réexaminer le rôle de leur propre pays, de leurs
élites et partis politiques - dont ils se proclament souvent les héritiers -
dans la constitution de ce tremplin : en France et en Grande Bretagne, les
Parlements ont approuvé Munich à de très larges majorités (3).
La Pologne et la
Hongrie, d’autre part, ont participé avec empressement et sans scrupules au
festin hitlérien et les nationalistes fascistes slovaques en ont profité pour
proclamer leur «
indépendance » sous protection du Reich.
Ils devraient aussi
reconnaître que le seul pays européen à s’être opposé à Munich a été l’Union
Soviétique, qui prônait des accords de sécurité collective et une conférence
internationale de la Paix, mais avait été écartée de toute négociation, et qui,
jusqu’au bout a assuré de sa fidélité au pacte d’assistance qui la liait à la
Tchécoslovaquie.
Plus facile
d’effacer une partie du film, de faire commencer le scénario le 23 août 39, date
de la signature du pacte de non-agression germano-soviétique, et d’’établir ainsi
une relation exclusive de cause à effet avec l’agression contre la Pologne le 1er
septembre suivant.
C’est Clausewitz (4) qui disait pourtant : « La guerre n’éclate jamais de façon tout à
fait soudaine, sa propagation n’est pas l’œuvre d’un instant. »
Outre le fait, bien sûr, de rendre hommage à mon père et à son courageux
engagement politique dans ces sombres années 30, je vois plusieurs intérêts à la publication de ces « Chroniques d’une guerre annoncée ». D’abord de saisir l’approche des évènements en temps réel. Il est évidemment facile, en 2021, d’être « anti munichois », révolté par la livraison à l’ennemi de la Tchécoslovaquie. Cela semblait moins évident au moment - même, alors que les foules, et la presse acclamaient comme des "sauveurs de la paix" ceux qui avaient vendu leur allié pour un chiffon de papier. De même, l’Union Soviétique, qui aura un rôle décisif dans la victoire de 1945, voyait, en 1938-39, ses propositions de paix ignorées par les Occidentaux, avant que, vainqueur décisif de la guerre antifasciste, elle ne soit glorifiée en 1945, pour aujourd’hui, être diabolisée ( en Occident) comme co-responsable, avec les nazis, de la guerre!
Ensuite de saisir la complexité des situations politiques qui ont engendré la IIème guerre mondiale. Celle-ci est souvent décrite en noir et blanc, comme une guerre entre les « bons » (en général les Anglo-saxons) et le « très méchant » (Adolf Hitler). « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » ; cette formule de Clausewitz est parfaitement illustrée par les articles de Pariset, qui décortiquent en détail les contradictions entre tous les protagonistes, les nuances de leur évolution, les retournements d’alliance en fonction de leurs intérêts de classe et des rapports de force. Enfin de comprendre que, si l’histoire ne se répète pas, les grands fonda-mentaux des guerres contemporaines à l’époque de l’impérialisme restent les mêmes. Il y a toujours la course aux matières premières, aux ressources et aux nouveaux marchés. La Tchécoslovaquie avait une économie développée qui ne pouvait qu’intéresser un IIIème Reich conquérant, et sa domination par un « changement de régime » ouvrait grande la porte vers le bassin danubien et le pétrole roumain.
Pour ce faire, le recours fallacieux aux grands principes de justice et d’équité justifie les agressions et camoufle leurs véritables objectifs : « le droit des peuples à disposer d’eux- mêmes » était le prétexte au démantèlement de la Tchécoslovaquie, comme le droit d’ingérence peut l’être aujourd’hui. Avec un but final, le « changement de régime », l’agresseur provoque la subversion interne pour déstabiliser sa proie, présentant la victime comme le bourreau : c’étaient les Allemands des Sudètes qui étaient opprimés, maltraités voire torturés par l’affreux Monsieur Benes, président de la Tchécoslovaquie, le diable en personne, « homme des bolcheviks », et qui seraient libérés de leur esclavage par leurs frères de sang. Les agresseurs, comme l’axe Berlin-Rome Tokyo qui a multiplié dès 1931, aux 4 coins du monde, guerres, interventions et coups de force (dont celui de Munich), se proclament toujours d’ardents défenseurs de la paix et de la liberté. C’est en leur nom, qu’ils désignent depuis maintenant un siècle, leur ennemi irréductible : « le bolchévisme », le « péril rouge » ou demain, peut-être, on ne sait quel « axe du mal », allant de Cuba socialiste et son allié vénézuélien au « parti communiste chinois » , en y englobant au passage – guerre froide oblige- la Russie ex- soviétique !
« Hommes, je vous aimais ; soyez vigilants ! »(5)
[1]
Arthur Tondeur (1908-1999) a été chroniqueur de politique étrangère à
« La Voix du Peuple » de 1936 à 1939 (voir https://rouges-flammes.blogspot.com/2014/05/arthur-tondeur-boma-1908-menton-1999.html)
[2]
Voir sur la résolution du Parlement Européen Chroniques d’une guerre
annoncée fascicule 1 p.3
[3]
En France seuls les
73 députés communistes (rejoints par 2 autres) s’y sont opposés, et à Londres,
la démission du ministre de la Marine, le vote négatif des travaillistes et
l’abstention des conservateurs du groupe de Winston Churchill[3] ont
sauvé l’honneur bafoué par la majorité conservatrice de Chamberlain.
[4]
Carl von Clausewitz (1780-1831) général prussien ; auteur d’ouvrages
sur la stratégie militaire.
[5] Dernière ligne de « Ecrit sous la potence » de J. Fucik (Seghers Paris 1947), dirigeant communiste tchèque, assassiné par les nazis eu juin 1943.
Texte intégral (96 pages)
CHRONIQUES D'UNE GUERRE ANNONCEE- fascicule 2 TCHECOSLOVAQUIE- MUNICH
PARISET - 01/10/1938 VduP
Article de E. PARISET - Ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre.(1) La Voix du Peuple - 1/10/1938
L'équipe de La Voix du Peuple" 1937- 1er à gauche Pariset (Arthur Tondeur) |
Par ce fait même, elles affaiblissent les
puissances et les forces de paix, ébranlent leur union, réduisent leur
supériorité économique et militaire jusqu'ici écrasante.
Les capitulations, en augmentant les chances de
succès du bloc fasciste, reconnaissent par là même le danger d'une guerre
générale.
Il ne sera pas toujours possible, en effet, aux
grandes puissances démocratiques de l'Europe occidentale de capituler…aux frais
des petits Etats, leurs alliés, d'abandonner sans combat leurs positions
avancées. De recul en recul, d'abandon en abandon, elles seront bientôt
acculées à leurs derniers retranchements, qu'il leur faudra défendre dans des
conditions désastreuses, alors qu'aujourd'hui l'affirmation claire et sans
réserve de leur solidarité complète face aux entreprises de conquête des Etats
totalitaires pourrait encore contraindre ces derniers, eux, à capituler sans
combat.
La
réalisation, mardi, du bloc de la Paix(2) jetait déjà la division dans la Triplice guerrière Rome-Berlin-Tokyo. Le Japon
affolé sentait venir sa défaite. L'Italie allait laisser tomber le IIIème Reich
: selon une nouvelle répandue avec insistance et qui n'est pas démentie, le roi
d'Italie s'appuyant manifestement sur l'opposition profonde du peuple italien à
une guerre aux côtés de l'Allemagne, avait refusé de signer le décret de
mobilisation préparé par Mussolini et déclarait, dit-on, qu'il abdiquerait en
faveur du Prince de Piémont (3),
plutôt que de voir son royaume entrer en guerre aux côtés de l'Allemagne contre
la France... et la masse colossale du bloc démocratique. Des milieux très
influents de la société italienne se rendaient compte, en effet, que c'était
entraîner leur pays au désastre.
Hitler, isolé, aurait-il mis à exécution ses menaces guerrières en Europe centrale ? Il est permis d'en douter, et l'on peut en tout cas affirmer avec certitude que, dans la pire éventualité, le Reich aurait été rapidement défait. Dans un cas comme dans l'autre, l'effondrement des dictatures totalitaires et des forces d'agression en serait bientôt résulté.
Une fois de plus, ils (4) ont voulu sauver le fascisme
en sacrifiant la chair vivante des peuples libres…
Mais c'est précisément ça que n'ont pas voulu
Daladier et Chamberlain, chefs de gouvernements par la grâce des financiers de
la City et des 200 familles françaises. Une telle défaite du fascisme
provoquerait, en effet, un essor impétueux du mouvement ouvrier, l'extension
considérable des conquêtes sociales, la restriction et peut-être l'abolition,
dans certains pays, des privilèges exorbitants du grand capital. Une fois de
plus, ils ont voulu sauver le fascisme en sacrifiant la chair vivante des
peuples libres, en lui abandonnant de nouvelles positions économiques et
stratégiques, en ressoudant l'axe de guerre déjà fêlé, en ouvrant la voie pour
très bientôt à de nouvelles et plus graves violences, en préparant pour les
grands Etats démocratiques, après le déshonneur, une guerre désastreuse.
Est-il besoin de rappeler les étapes sanglantes qui
nous y conduisent à pas
de plus en plus pressés, depuis la conquête de la
Mandchourie par le Japon, en 1931 ?
Au
Mandchoukouo,(5) les militaires ont trouvé de nouvelles ressources économiques : du charbon, du
fer, des graines de soja. Ils y ont trouvé des populations nombreuses où lever
de nouvelles divisions, peu sûres sans doute, mais néanmoins renfort
considérable. Ils y ont trouvé des positions stratégiques qui leur ont permis,
il y a un peu plus d'un an, d'envahir la Chine du Nord et la Chine Centrale,
d'occuper Shanghaï, d'en évincer les puissances étrangères, la Grande-Bretagne
en particulier, et de s'attaquer même, sans succès il est vrai, à la grande
Union Soviétique. Et l'on voit aujourd'hui les clans militaristes les plus
agressifs forcer le général Ugaki (6) à démissionner et exiger une politique de violence à l'égard des grandes
puissances intéressées en Chine et à l'égard de l'U.R.S.S., ce bastion de la
paix, en même temps qu'une alliance plus
étroite avec les agresseurs italien et allemand.
En 1935, ce
fut l'affaire d'Ethiopie.
En sabotant
l'application des sanctions à l'agresseur italien, en paralysant la résistance
de l'Abyssinie, à qui furent refusées les armes nécessaires à sa défense, les
gouvernements de France et d'Angleterre, non seulement sauvèrent le fascisme
mussolinien d'un effondrement certain, mais lui assurèrent au coeur de
l'Afrique des positions stratégiques formidables qui dominent l'Egypte et les
communications impériales britanniques et françaises dans la Mer Rouge, En même
temps, ces gouvernement» réactionnaires sapaient l’édifice pacifique de la S.
D. N. et ruinaient la sécurité collective, garantie essentielle de la paix en
même temps qu'ils provoquaient la formation de l'axe de guerre Berlin-Rome.
Comme il fallait s'y attendre, cette capitulation,
ou plutôt cette trahison de la paix ouvrait la voie à une guerre plus vaste et
plus sanglante : le 18 juillet 1936, éclatait en Espagne la rébellion
franquiste organisée de commun accord par les nazis et les fascistes romains
qui devaient la transformer bientôt en guerre d'invasion. Refusant toute
assistance à la victime et toute sanction à l'agresseur, les gouvernements de
Londres et de Paris inventèrent la « non-intervention », capitulant à nouveau
devant l'agression.
Le résultat
est connu : l'Allemagne et l'Italie se sont assurés déjà, au détriment de
l'Angleterre et de la France, la riche production de fer du Pays Basque et du
Maroc, les pyrites et le cuivre d'Huelva et de Rio-Tinto, le zinc et le plomb
des Asturies, l'huile d'olive d'Andalousie, etc., etc.
Installés au Maroc et au Cap Tarifa, elles tiennent
Gibraltar sous le feu de leurs canons lourds ; à Majorque, elles dominent les
routes impériales françaises vers l'Afrique du Nord ; sur les Pyrénées, de
Saint Sébastian à Andorre, elles prennent la France à revers et créent un «
troisième front au sud ».
En novembre 1936, le Japon se lie à l'axe
Berlin-Rome par le « pacte anti-komintern »(7),
tandis que la S. D. N. déboute la
République espagnole de ses légitimes requêtes et la renvoie devant le Comité
de Londres dont on la tient écartée.
Les uns après les autres, les Etats membres de la
S.D.N. se dérobent à. leurs obligations et se réfugient dans une neutralité »
propice à l’agression.
Croit-on
vraiment qu'on puisse sauver la paix en persévérant dans cette voie de
capitulations honteuses ? Le moment viendra où il n'y aura plus moyen de
reculer…La guerre sera devenue inévitable. Elle sera désastreuse.
Et c'est en mars dernier l'Anschluss, l'invasion de
l'Autriche par la Reichswehr avec le consentement tacite des cabinets de
Londres et de Paris. Le Ille Reich y trouve notamment le fer et le bois.
L'armée autrichienne vient grossir la Reichswehr, la Tchécoslovaquie est prise
dans l'étau hitlérien. L'axe Rome-Berlin devient une réalité géographique qui
coupe l'Europe en deux et ouvre la Méditerranée à la puissance allemande. Le
front des Alpes et le front du Rhin n'en font plus qu'un. L'axe projette son
ombre sur la, Hongrie et la Yougoslavie
En vain
l’URSS dont l'aide généreuse a permis à. l'Espagne de tenir tête à l’assaut
fasciste, propose-t-elle la réunion d'urgence d'une conférence internationale
pour sauver la. Paix. Paris comme Londres la « laissent tomber ». En revanche,
à Copenhague, les petits Etats du Nord-Ouest européen, proclament leur
neutralité et ouvrent une brèche dans le front de la paix et réduisent pour
l'agresseur hitlérien le risque d'un blocus.
Voici enfin l'affaire tchécoslovaque. On ne sait
que trop quelle solution vient de lui être apportée et les lourdes menaces
qu'elle contient peur la paix de l'Europe.
Croit-on vraiment qu'on puisse sauver la paix en
persévérant dans cette voie de capitulations honteuses ?
Le moment arrivera forcément où les intérêts vitaux
de la France et de la Grande-Bretagne seront en jeu. Le moment viendra où il
n'y aura plus moyen de reculer ou de faire des concessions nouvelles. Mais à ce
moment, si on laisse aller les choses jusque- là, la puissance des agresseurs
sera tellement accrue, celle des puissances pacifiques tellement réduite, que
l'union la plus étroite et la fermeté la plus grande ne suffiront plus à faire
reculer la guerre. Il ne restera qu'une seule issue : le recours à la force.
La guerre
sera devenue inévitable. Elle sera désastreuse. Et l'on se tromperait
étrangement en imaginant qu'il faudra, pour en arriver là, du train dont vont
les choses, beaucoup d'années ou même beaucoup de mois. C'est pourquoi il est
urgent de changer de méthode et de répondre à l'appel des Etats-Unis et de
l'U.R.S.S. pour une conférence internationale qui rétablisse la paix sur les
fondements stables du droit et du respect des traités.
[1]
Nous mettons cet article publié au lendemain de « Munich » en exergue
de ce fascicule, tant il synthétise, en quelques lignes, l’ensemble de la
période des années 30, et tant aussi il est prémonitoire : « La guerre sera
devenue inévitable. Elle sera désastreuse »
[2] Allusion à l’appel à la
réunion d’une conférence internationale lancé par le président Roosevelt le
28/09 et appuyé par l’Union Soviétique.
[3] Prince du Piémont :
Humbert II de Savoie, prince de Piémont (1904-1983) fils du roi Victor Emmanuel
III. Il épousera la princesse Marie-José de Belgique, sœur de Léopold III. Ephémères
roi (et reine) d’Italie du 2 au 13 juin1946, date du référendum favorable à la
proclamation de la république italienne.
[4]
Daladier et Chamberlain
[5] Manchoukouo :
« empire » créé de toute pièce par les envahisseurs japonais dans les
provinces du Nord Est de la Chine de 1932 à 1945. Le dernier empereur de la
dynastie des Qing, Pu Yi, déchu par la révolution de 1911 en Chine y fera
office « d’empereur ». C’est le sujet du film « Le dernier
empereur » de Bernardo Bertolucci.
[6]Général Ugaki (1868-1956) : général japonais, ministre de la Guerre, puis nommé premier ministre, en février 1937.Il ne put en fait jamais exercer ce poste, suite aux conflits entre clans plus ou moins nationalistes et militaristes au sein de l’armée.
Texte intégral (96 pages)
CHRONIQUES D'UNE GUERRE ANNONCEE- fascicule 2 TCHECOSLOVAQUIE- MUNICH
***
Table des
matières
La
Tchécoslovaquie - un peu d’histoire
Un nouveau défi de Hitler aux puissances européennes
Goebbels appelle à la guerre contre l’URSS, la
Tchécoslovaquie…
La Tchécoslovaquie, nouvelle Espagne ?
Le véritable réalisme, c’est
celui des Tchèques.
Contre la Tchécoslovaquie,
l’appui de l’Italie fasciste paraît acquis au IIIème Reich
La Tchécoslovaquie rappelle deux
classes de réserve
Calme et digne, Prague a voté pour la Paix
Les pourparlers de Prague avec
les nazis sudètes sont dans l’impasse.
Il ne faut pas que Mr Chamberlain
puisse sacrifier la Tchécoslovaquie à son amitié pour Hitler
Préparatifs d’invasion : l’URSS répond
Le chancelier de l’Echiquier renouvelle le vague
avertissement de Chamberlain
De Prague à Munich… 1938 – un peu d’histoire.
Premières conséquences de la capitulation de Munich.
La conférence de Munich n'est autre chose que
l’assemblée constitutive du « Club des charcutiers ».
Le plan de Munich, la fascisation
de l’Europe
La « Paix de
Munich » : La tension guerrière renait au sujet de la Russie subcarpathique
L’asservissement de la
Tchécoslovaquie et le « Drang nach Osten »
Les Tchèques et les Slovaques
serviront ils de chair à canon au IIIème Reich ?
Le canon tonne à la frontière
hongroise. C’est la « paix de Munich »
…et de Munich à Prague – 1939 : un peu d’histoire.
La Bohème et la Moravie sont incorporées à la Grande Allemagne
La politique munichoise s’effondre
Pour la honte de l’Europe, Hitler
soumet les Tchèques à un humiliant statut colonial
Date terrible que ce mercredi
quinze mars mil neuf cent trente- neuf !
Attitude trouble de la Hongrie
L’Union Soviétique propose une conférence immédiate
des nations démocratiques
Les atermoiements des Munichois mal repentis permettent à Hitler d’asservir d’autres peuples
Le film de la semaine : agir vite pour le Front de la paix
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