Chaque année, des cars venant du Nord- Pas de Calais
déposent au pied du Fort de Huy des dizaines de jeunes et moins jeunes, à
l’appel de la CGT FNME, (Fédération Nationale Mines Énergie) ou de la municipalité
de Grenay, située au cœur de l’ancien bassin minier, avec laquelle la
Ville de Huy est maintenant jumelée.
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La maire de Grenay, Christelle Buissette au Fort de Huy le 23 juillet 2024 |
Le 14 juin 1941, en effet,
273 grévistes de la grande grève des mineurs de mai - juin 1941, arrêtés par
les nazis, débarquaient à Huy d’un convoi en provenance de Valenciennes, et y
étaient incarcérés.
C’est le premier convoi de
déportés politiques ; ils « inaugureront » en quelque sorte le
bagne nazi de Huy, bagne de la faim, des coups et des travaux forcés, antichambre de la mort. Ils
furent rejoints le 2 juillet par un 2e convoi de 47 mineurs.
Entretemps, entre le 22 et
le 26 juin, après l’attaque de l’Allemagne hitlérienne contre l’Union
Soviétique, 200 militants communistes et antifascistes belges (dont 9 femmes) ;
étaient enfermés à Huy : c’est l’opération « Sonnewende » (Solstice
d’été).
Le Nord de la France
occupé par les Allemands ayant été rattaché dès juin 1940 au commandement
militaire de Bruxelles de Von Falkenhausen, nombre de combattants de la Résistance
française arrêtés seront dirigés vers les prisons de Saint Gilles, Louvain,
Hertogenbosch, ou vers le Fort de Huy, avant d’être envoyés dans les camps de
la mort nazis.
Le 23 juillet 1941, 244
prisonniers français de Huy seront déportés en wagons à bestiaux depuis la gare
de Liège vers le camp nazi de Sachsenhausen, au Nord de Berlin. 136 d’entre eux,
déjà durement affaiblis par leur incarcération à Huy, y trouveront la mort.
On comptera de 1941 à
1944, au Fort de Huy, parmi les 7000 prisonniers qui s'y sont succédés , 1240
déportés depuis les prisons françaises (Lille, Loos, Arras, Valenciennes, etc.) ;
le régime fasciste de Pétain leur ayant refusé toute incarcération dans les
prisons françaises, ils furent directement enchaînés au système
concentrationnaire nazi.
Aujourd’hui, 80 ans après
l’écrasement complet, en mai 1945, de la bête immonde, les murs lugubres de la
forteresse de Huy nous renvoient les visages ineffaçables de ces centaines de courageux
travailleurs de la mine, « grandes figures de chez nous ».
A nous, citoyens et militants
de notre région, gardiens en quelque sorte de leur mémoire gravée en nos murs, de
nous inspirer de leur courage, d’honorer leur combat, et d’exercer notre DROIT
A LA MÉMOIRE; c'est à dire le droit à ce que dans nos écoles, dans nos médias, dans nos maisons de jeunes, leur histoire , bien méconnue, nous soit enseignée.
Sur le Fort de Huy : voir https://rouges-flammes.blogspot.com/2025/04/le-fort-de-huy-1941-1944-le-paillasse.html
PRÉMISSES D’UNE GREVE
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Affiche du documentaire sur les grèves de mai-juin 1941 en France et Belgique |
Le charbon était
évidemment pour l’occupant allemand une matière éminemment stratégique qu’il
voulait mettre au service exclusif de son effort de guerre.
La faim, qui touche les
hommes au travail et leur famille est sans conteste la première cause de la colère ouvrière. Pour les mineurs et leurs familles, les difficultés de
ravitaillement se font cruellement sentir ; les cartes de rationnement et le marché noir font leur apparition.
La disette atteint son
point culminant au cours de l'hiver 1940-1941.
Le Parti Communiste
Français, depuis sa dissolution par le gouvernement Daladier en septembre 1939,
se réorganise dans la clandestinité, sous l’impulsion notamment de Martha
Desrumaux (1), puis également de Auguste Lecoeur. (2)
Un comité central de grève
clandestin est constitué ; un cahier de revendications des mineurs est
établi, centré sur le ravitaillement en vivres, savon et …charbon, la sécurité
au travail et les salaires.
Alors que les grèves sont
interdites à la fois par le gouvernement de Vichy et par l’occupant nazi, alors
que les centrales syndicales ont été dissoutes dès novembre 1940 par Vichy, des
CUSA (Comité d’Unité Syndicale et d’Action), germes d’un syndicat clandestin,
sont créés à l’initiative le plus souvent des militants du PCF.
Le 1er janvier
1941, l’OFK 670 (3), avec l’appui des compagnies minières, impose l’allongement
d’une demi-heure non payée de la journée de travail.La révolte gronde dans les
corons ; les mineurs, dès lors, prennent leur travail 30 minutes plus
tard, ou, ailleurs, le quittent avant la fin du poste.Les débrayages se multiplient
dans tout le bassin. Les premières arrestations pleuvent : 200
mineurs, fichés sur une « liste des rouges » établie, après le Front Populaire,
par les directions des mines et par la police française sont arrêtés par les
Allemands.
En février 1941, Michel Brûlé,
jeune mineur, dirigeant des Jeunesses communistes, dénoncé par la direction est
arrêté par la Gestapo après avoir appelé les mineurs au combat.
Devant la menace de grève
générale, le général Niehoff, qui préside le Conseil de guerre allemand est
obligé de le relâcher et de lâcher du lest.
Les Allemands ont un
impérieux besoin de charbon !
Le 1er mai 1941, drapeaux
rouges et tricolores pavoisent terrils et belles -fleurs ; faucilles et
marteaux et croix de Lorraine ornent les murs ; des milliers de tracts
sont distribués.
Les partisans de l’Organisation spéciale (4),
eux, mettent le feu au parc à bois d’un charbonnage, arrêtant ainsi pendant
plusieurs jours la production de charbon.
VICTOIRE POUR LES
« 100 000 » DE FLANDRE ET WALLONIE !
Ce mouvement social
extraordinaire a été préparé par la grève des métallos et mineurs
belges du 10 au 18 mai 1941, elle aussi dite « grève des 100 000 ».
Liées par la succession des dates, du 10 au 22 mai pour l'une, du 27 mai au 10 juin pour l'autre, et par des revendications semblables, un symbole fort les réunit aussi : la forteresse de Huy précisément où des
grévistes venus de Liège et d'ailleurs, et leur leader Julien Lahaut, fraterniseront avec leurs
camarades mineurs français. Arrêtés dans l'opération Sonnewende (Solstice d'été), après l'agression nazie contre l'Union Soviétique, ils seront, eux aussi, déportés dans les camps de
la mort du IIIe Reich.
C’est le 9 mai 1941, à la
pause du matin, que les mineurs du siège Boverie des charbonnages de Marihaye à
Seraing refusent de descendre. Bientôt, 6000 mineurs seront en grève, et le lendemain
matin, 10 mai, premier anniversaire de l’invasion du pays, c’est la fonderie de
Cockerill, femmes en tête, qui font stopper toute l’entreprise.
Comme en France, ce sont le
pain, les patates et la viande qui font défaut ; et, comme en France, dès
le mois d’août 1940, débrayages, grèves et mobilisations de ménagères ont
traversé le pays, à la barbe de l’occupant, de Liège au Borinage et jusqu’aux
entreprises de Gand.
Le 13 mai, 20 000 mineurs et
11 000 métallos sont en grève, et à l’apogée du mouvement, le 17 mai, 27 000
mineurs, y compris dans les mines de Campine, et 33 000 métallos sont à l’arrêt.
2 000 tonnes d’acier sont
perdues chaque jour, et Hitler en personne se serait inquiété de la situation. Cela s’agite au plus haut
niveau, du côté de l’occupant et du patronat, où le baron de Launoit, président
de Ougrée Marihaye, est obligé d’intervenir.
Fait extraordinaire dans les
circonstances de l’occupation militaire nazie et de l’interdiction des
grèves, c’est le collège échevinal de Seraing qui prendra
la main et sera à l’initiative de négociations – oui, une bonne vieille concertation comme avant-guerre - avec des délégués ouvriers, un représentant patronal et…Julien Lahaut, député
communiste et échevin de Seraing. Il est en fait l’animateur de la grève ;
le comité de grève ( la grève étant en principe interdite !) siège à l’Hôtel
de Ville et le collège soutient ses revendications.
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Portrait de Julien LAHAUTpar Paul RENOTTE |
C’est le 13 mai que la
délégation Sérésienne rencontre à Bruxelles le secrétaire général du
Ravitaillement, qui lui, même « exige » (!) de l’autorité militaire 500 g
de pain par jour. 20 wagons de patates quitteront
Hasselt pour Liège !
Partout présent, Julien Lahaut
harangue à la passerelle de Seraing, une foule immense
menacée par la
feldgendarmerie, baïonnette au canon, alors qu'un avion de la Luftwaffe survole la ville. Il conclut, allant de groupe en groupe ;"Ne cédez pas à la provocation, dispersez vous, mais, nom di dju, la lutte continue"
Enfin, alors que le travail
reprend peu à peu, dans les jours suivants, une hausse des
salaires de 8% est annoncée, ainsi que la hausse des rations alimentaires, et des allocations de
vacances.
Quel plus bel exemple du
rapport de force que la classe travailleuse, celle qui produit et crée les
richesses, est capable d’imposer, même dans les conditions les plus improbables
de l’occupation militaire, jusqu'à faire trembler Adolf Hitler en personne !
« PAS DE CARBON POUR LES BOCHES ! »
C’est le 27 mai 1941 que ce
qui deviendra, dans le Nord- Pas de Calais la grève générale des 100 000 démarre,
au puits n°7 dit « Dahomey » à Dourges.
C’est la modification du
mode de calcul de la paie, avec comme conséquence une perte de salaire des
abatteurs, qui met le feu aux poudres.
C’est Michel Brulé, encore
lui, qui coupe les vannes des compresseurs à l’étage 330, ce qui paralyse les
marteaux piqueurs. En une ½ heure, tout le puits se met en grève, et
« l’Internationale » retentit dans les galeries ! Harangué dans
les lavabos, le poste d’après-midi ne descend pas.
Une délégation des grévistes
présente à la direction son cahier de revendications en 10 points, dont
l’essentiel est la libération de leurs camarades arrêtés et la levée des
poursuites et sanctions, l’augmentation des salaires, l’amélioration du
ravitaillement (viande, margarine, savon), et…les allocations familiales pour
les étrangers.
Avertis par le réseau
clandestin de militants mis en place par le parti communiste, les gueules
noires des localités voisines se joignent au mouvement, suivies en quelques
jours par l’ensemble du bassin.
Le 5 juin, qui est l’apogée
du mouvement, plus de 80% des 137 000 mineurs du Nord – Pas de Calais sont en grève.
Plus de 500 000 tonnes de
charbon n’ont pas été produites, ce qui entraîne la chute de la production
électrique, voire de la consommation en gaz jusque dans la région parisienne,
et met de nombreuses entreprises à l’arrêt.
Devant le risque d’un
embrasement généralisé, l’occupant fait patrouiller ses auto-mitrailleuses dans
les corons et survoler le basin par la Luftwaffe. Il ordonne aux compagnies de
ne pas payer la quinzaine, et aux préfets de distribuer les rations
alimentaires aux seuls non – grévistes.
Dès lors, les dirigeants de
la grève donnent le mot d’ordre de la reprise ordonnée du travail, qui est
générale dès le 9 juin.
Après la reprise du travail,
l’occupant qui avait érigé en principe de ne rien lâcher sous la pression ouvrière,
est obligé de lâcher du lest : les rations de pain sont augmentées, et un
service de ravitaillement des Houillères est créé qui distribue des suppléments
alimentaires, du savon, des vêtements de travail etc. Le 17 juin, le gouvernement
de Vichy décrète une hausse des salaires.Ce fut sans doute, selon
beaucoup d’historiens, le mouvement social le plus important dans les
conditions de l’Europe occupée.
Et si la grève était, au
départ, avant tout revendicative, elle prit immédiatement, en bravant les
interdits de l’occupant, en s’affrontant à ses feldgendarmes, et en subissant la
répression et la terreur nazies, un caractère politique, patriotique, anti nazi
évident.
Elle a ouvert, en fait, la
voie à la Résistance armée contre l’occupant. Nombre de dirigeants de la grève,
entrés dans la clandestinité, deviendront cadres et combattants des FTP ( Francs Tireurs et Partisans)
LES FEMMES :
« LES CORONS SONT LEUR MAQUIS. »
Alors que lors des premiers débrayages de janvier et février 1941, la police allemande arrêtait les grévistes sur le carreau des mines, cette fois, en mai-juin, pas de piquet ; les mineurs restent chez eux.
Ce sont les femmes qui montent au créneau : elles sont partout, sillonnant les corons dont elles connaissent le moindre recoin et interdisant l’accès au carreau des fosses. Elles distribuent des tracts, font du porte à porte, cachent des camarades poursuivis. Cette grève, c’est LEUR grève, désespérées qu’elles sont de ne pas pouvoir nourrir leurs enfants, de voir leurs hommes partir le matin avec « rin din s’malette » et rentrer le soir sans savon pour se laver. Leurs mots d’ordre étaient « Du pain, du beurre, du savon, des pommes de terre et du sucre » !
Les rapports de police sont éloquents : « Des groupes de femmes interviennent partout pour débaucher les ouvriers… »
« A la
fosse 1 des mines de Liévin, 500 femmes et enfants ont été dispersées avec
difficulté… Elles se sont regroupées pour aller à la Kommandantur réclamer la
libération des mineurs arrêtés… ».
Le 4 juin, au sommet de la
grève, 3 cortèges de plusieurs centaines de femmes convergent vers les grands
bureaux de Billy-Montigny. 1500 femmes sont dans la rue ; cent d’entre
elles se heurtent pendant ½ heure à la Feldgendarmerie. Elles s’accrochent
l’une à l’autre, mais, finalement refoulées par les baïonnettes nazies, elles
se dispersent en chantant "La Marseillaise", et en scandant « Pas d’carbon
pour les boches » !
Le mouvement s’étendra par ailleurs
aux filatures de la région, suscité par les filles des mines.
Quel courage !
SŒURS D’ESPÉRANCE Paul Éluard - Poèmes politiques 1948
Sœurs d’espérance, ô femmes courageuses
Contre la mort, vous avez fait un pacte
Celui d’unir les vertus de l’amitié.
Pour que la vie triomphe.
Le jour est proche, ô mes sœurs de grandeur
Où nous rirons des mots guerre et misère.
Rien ne tiendra de ce qui fut douleur
Chaque visage aura droit aux caresses.
FRANÇAIS – POLONAIS
TOUS GRÉVISTES.
Les travailleurs immigrés ont toujours fait
partie du travail à la mine.
Venus en France après la 1ère
guerre mondiale, 200 000 polonais vivaient dans le Nord- Pas de Calais. Après
la grande boucherie de 1914-1918 qui avait saigné à mort la classe travailleuse,
leur embauche avait été déterminante dans la relance de l’industrie charbonnière.
Dans certaines communes, ils dépassaient en nombre la population française. A
la mine, les travailleurs polonais représentaient 1/3 de tout le personnel et
2/3 des mineurs de fond.
Parmi eux des ouvriers
qualifiés et instruits, ayant déjà l’expérience du combat syndical, venus des
mines de Westphalie.
Soumis à la xénophobie et
aux discriminations, pauvres et mal logés, expulsés par milliers, lors de l’explosion
du chômage en 1934-1935, les mineurs polonais se sont organisés dans différentes
associations culturelles, religieuses et politiques.
Dès l’invasion allemande, en
juin 1940, deux tendances politiques se précisent : l’alignement sur le
gouvernement de Londres (POWN) et la MOI (Main d’œuvre immigrée) animée par les
communistes polonais. Nombreux étaient ceux qui avaient l’expérience des
Brigades Internationales en Espagne. Organisés en huit groupes clandestins, dirigés
par des directions en triangle, ils éditent des journaux clandestins en polonais,
et participent en nombre aux comités de grève.
Très actives dans la grève,
on verra même des femmes polonaises, venues de Westphalie, haranguer les
soldats allemands dans leur langue !
ARRESTATIONS,
DÉPORTATION, EXÉCUTIONS :
LA RÉPRESSION
NAZIE.
Si en Belgique, le mouvement fut victorieux,
avec une répression contenue, la réponse nazie dans le Nord et le Pas de Calais
fut sauvage et impitoyable.
Ayant bien identifié son
ennemi, la police allemande, renseignée par les directions des mines vise avant tout les
meneurs communistes, qui rentrent dès lors dans la clandestinité.
Le 5 juin, on compte déjà plus
de 200 arrestations. Les compagnies établissent des listes de meneurs ;
l’occupant frappe aussi au hasard et procède à des arrestations arbitraires.
C’est un véritable climat de terreur qui s’abat sur la population. Les hommes
comme les femmes sont emprisonnés à la caserne Kléber de Lille, transformée en
camp d’internement. Le bilan de cette "grande grève" est extrêmement
lourd : 450 personnes ont été arrêtées, sur lesquelles près de 300 seront déportées au Fort de Huy. 244 d'entre eux seront déportés en Allemagne (130 d’entre eux y trouveront la mort),
La liste est longue aussi de ceux qui, français
ou polonais, entrés dans la clandestinité et la lutte armée, furent capturés
par l’ennemi et fusillés dans les fossés de la citadelle d’Arras, comme Michel
Brûlé lui-même, Julien Hapiot, Charles Debarge, Simon Ciurlik, Kania Bronislaw et tant d’autres.
Émilienne Mopty, femme de
mineur, militante communiste, qui
était à la tête des manifestantes du 4 juin
1941, fut finalement arrêtée en septembre 1942, condamnée à mort par la cour
militaire nazie et décapitée à la hache, à Cologne le 18 janvier 1943.
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Plaque apposée au pied du Fort de Huy , sur le monument aux prisonniers |
NOTES
(3) OFK 670 : "Oberfeldkommandantur". Unité de commandement militaire allemand dans les pays occupés qui recouvrait elle même les "Feldkommandantur" de Lille, Arras et Valenciennes. Elle est basée à la Chambre de Commerce de Lille et dépend de l'autorité du Gouvernement Militaire pour la Belgique et pour les départements du Nord et du Pas-de-Calais, basé à Bruxelles. Son commandant est le général Niehoff. (4) Organisation spéciale: Organisation du parti communiste de juin 1940 à mars 1942. .est, au moment de sa création par le PCF (été 1940), destinée à protéger les militant(e)s prenant la parole sur les marchés, aux portes des usines ou menant des manifestations. La seconde génération de l’OS, vise expressément la lutte armée. Elle est par la suite remplacée par les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) "Les carnets de Charles Debarges" recueillis et commentés par Madeleine Riffaud. Éditions sociales ; Paris 1951
SOURCES
Pierre Outteryck : "Je suis Martha Desrumeaux ; les nazis ne m'ont pas eue" Geai Bleu éditions 2019.
Pierre Outteryck : "D'Avion à Sachsenhausen, pour que cela ne se reproduise plus" .CRIS 2015
Auguste Lecoeur : "Croix de guerre pour une grève" Plon 1971
La Tribune de la région minière- organe des syndicats des mineurs CGT Nord Pas-de-Calais; n° spécial 15 janvier 1992 :"L'aurore se lève au Pays Noir"
Walthère Franssen - (Blégny mine asbl) : " Le train des mineurs" [on line] :
(www.blegnymine.be)"Oser la grève sous l'occupation": film de Dominique Dreyfus et Marie-Jo Pareja -52 min. - 2017 coproduction : WEO/Télés Nord Pas-de-Calais, RTBF – Unité documentaire, PICTANOVO
Gotovitch, José, "La grève des 100.000 - mai 1941", Bruxelles, CArCoB, 1992,
Jules PIRLOT : "Julien LAHAUT vivant". éditions du Cerisier - Mons 2020.