lundi 23 août 2021

CHRONIQUES D'UNE GUERRE ANNONCÉE (3). E.PARISET - 1939 : ECHEC DU FRONT DE LA PAIX, ALBANIE, POLOGNE, LE "PACTE".

 



Ce troisième fascicule des Chroniques d'une guerre annoncée de E.PARISET regroupe les articles, écrits pour le quotidien La Voix du Peuple, traitant  essentiellement des évènements de 1939, qui ont directement précédé la IIe guerre mondiale. 
Les agresseurs de l'Axe Berlin-Rome et leur allié japonais, encouragés par la capitulation de Munich de septembre 1938 et l'abandon sans combattre de la Tchécoslovaquie, ont multiplié, en 1939,  leurs menaces, coups de force et agressions. 
Ils ont effacé complètement la Tchécoslovaquie de la carte par l'annexion de la Bohême-Moravie le 15 mars,  occupé la zone lituanienne de Memel le 20 du même mois, envahi l’Albanie le 6 avril, annoncé fin avril, à la face du monde, la prochaine agression contre la Pologne en hurlant leur détermination à récupérer la " Ville Libre " de Dantzig. 
Le tout cimenté par « le pacte d’acier » entre l’Italie et l’Allemagne.
En Extrême-Orient, le Japon, lié à l’Allemagne et l’Italie par le pacte anti-Komintern, attaquait, en mai 1939, à partir de l’état fantoche du Mandchoukouo, la frontière mongole défendue par l’Armée Rouge.

Seule, une "alliance de la dernière chance" (1), basée sur un traité tripartite politico-militaire de sécurité collective entre la Grande-Bretagne, la France et l' Union Soviétique, étendant les garanties de ces trois grandes puissance aux grands et petits États menacés d'agression ou de "changement de régime " aurait pu les faire reculer, et assurer la Paix. 
Les articles de Pariset présentés dans ce fascicule sont traversés, de la première à la dernière ligne, par cet espoir porté par le combat quotidien : la Paix en Europe et dans le monde par la sécurité collective.
Les négociations menées à cet effet entre Londres, Paris et Moscou, pendant six longs mois, de mars à août ,échouèrent; et le  23 août 1939, était signé à Moscou le pacte de non-agression germano-soviétique. 
 Des dizaines de milliers d’articles et de livres ont été écrits sur l’année 1939, les prémices de la guerre, les négociations des grandes et petites puissances européennes, le pacte germano-soviétique et son protocole secret, l’agression nazie en Pologne, les déclarations de guerre française et britannique, « la drôle de guerre », la résistance farouche et solitaire de l’armée polonaise, l’occupation soviétique de la Biélorussie et de l’Ukraine polonaises.
Ces écrits alimentent depuis 80 ans des polémiques ininterrompues, fondées sur des interprétations contradictoires des faits historiques ; la résolution récente du Parlement Européen sur « l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » en est une illustration (2).
Ce 23 août, devrait, selon les partisans de cette résolution, amalgamer dans une même condamnation,   les nazis et ceux qui, comme les partisans aux quatre coins du monde, parmi lesquels les communistes, et comme l'Armée Rouge, de Moscou à Stalingrad et Berlin, leur  résistèrent avec le plus de force et de succès, pour finalement les anéantir. 
En ce qui me concerne, la publication de ces chroniques, en ce 23 août, est ma contribution de militant au combat de notre temps contre les falsificateurs de l’histoire, qui voudraient les ranger dans le même tiroir, étiqueté « communisme=nazisme », que ceux qu’ils combattaient.
La lecture de ces chroniques de Pariset ne peut qu’inciter chacun à « rechercher la vérité dans les faits » et à profiter de l’accès diversifié à ces multiples recherches historiques, pour se forger sa propre opinion.

(1) C’est le titre d’un ouvrage d’un historien canadien qui analyse les rapports entre les hommes d’État et diplomates britanniques, français et soviétiques, acteurs des négociations d’un pacte de sécurité collective entre leurs trois pays et de leur échec, qui a induit la signature du fameux pacte de non- agression du 23 août 1939. S’y ajoutent les interférences des acteurs allemands, italiens, polonais et tchèques dans ces négociations. 
L’auteur livre son interprétation des évènements de 1939, à partir du dépouillement des archives diplomatiques et autres, et met en avant dans cet échec, la responsabilité écrasante, souvent occultée, des dirigeants occidentaux britanniques et français, sans nier une certaine impatience rigide dans le chef des dirigeants soviétiques.

Michaël J. Carley. 1939. L’alliance de la dernière chance Les presses de l’Université de Montréal septembre 2001   https://books.openedition.org/pum/17689?lang=fr
(2) Texte de la résolution : https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2019-0021_FR.html

Texte intégral en pdf -90 pages
1939 - CHRONIQUES D'UNE GUERRE ANNONCÉE (3). E.PARISET (1933-1939)
ECHEC DU FRONT DE LA PAIX, ALBANIE, POLOGNE, LE "PACTE" .


Le fascicule 3 est aussi édité  en version imprimée .
Pour le commander, cliquer sur le lien et remplir le formulaire ci joint:
Les fascicules 1 et 2 des Chroniques seront  réimprimés en septembre.




Table des matières - Fascicule 3
Arthur Tondeur, dit E. Pariset 5
Articles de E. PARISET 7
Espoirs de fin d’année 7
Menaces de guerres et d’exterminations des Juifs : le discours de Hitler à l’opéra Kroll 8
1939 — L’alliance de la dernière chance » 13
L’Albanie : un peu d’histoire 15
Articles de E. PARISET 20
Les agresseurs fascistes préparent fébrilement de nouveaux coups de force 20
La tension européenne s’aggrave rapidement 22
Les avions fascistes détruisent des villes, assassinent les femmes et les enfants 24
Les accords bilatéraux ne suffisent pas à garantir la paix. Il faut rétablir la sécurité collective 27
La Pologne : un peu d’histoire 29
Articles de E. PARISET 37
« Pologne toujours ! » 37
Monsieur Delbos à Varsovie 38
Nouvelle offensive contre la Société des Nations 40
La Pologne, isolée, aperçoit soudain le gouffre où l’a menée la politique de Beck 42
Le glaive hitlérien est levé sur la Pologne 44
La menace allemande sur Dantzig et la Pologne : Varsovie reste ferme 46
La Pologne s’oppose à l’annexion de Dantzig ; elle ne se laissera pas couper de la Baltique 49
Le Vatican prendrait l’initiative d’un nouveau Munich, pour forcer la Pologne à capituler 51
Le commissaire Potemkine accueilli à Varsovie 53
La provocation allemande de Kalthof à Dantzig 55
Sécurité collective contre les agressions 57
Articles de E. PARISET 59
La sécurité collective doit englober l’URSS         La paix est à ce prix 59
Le monde entier approuve le message du président Roosevelt 61
Retour offensif de la politique munichoise, renforcement de l’axe de guerre 63
Le gouvernement britannique instaure le service militaire obligatoire 65
Pas de paix avec les hommes de Munich ! 67
L’accord d’assistance anglo-franco-turc 70
Paul Langevin : « Trouver un langage commun contre le fascisme et la guerre » 73
La place de l’URSS dans le Front de la Paix (Réponses à « L’Écho de la Bourse » et à « La Dernière Heure ») 75
Le Danemark « socialiste » se prête au jeu de Hitler 79
Le pacte de non-agression germano-soviétique :  recherchons la vérité dans les faits ! 81
Articles de E. PARISET 82
Débandades dans le camp fasciste 82
Notre politique communiste n’a pas changé ; plus que jamais nous sommes contre Hitler 84











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