C'est l'occasion maintenant , cher
lecteur , de découvrir aussi comment cette grève des femmes a
entraîné un renouveau à gauche des revendications et des
organisations féministes.
Présomptueux peut être
pour un homme, même s'il a
été solidaire, d'écrire sur ce sujet..., mais je me place sans
problème sous le contrôle de « la moitié du ciel ».
Affiche de l'Union des Femmes, reproduite sur une "bâche" HERSTAL 02/2016 |
Cet article est le 5ème de "ROUGEs FLAMMEs" consacré à la grève de la FN de 1966
L'UNION DES FEMMES
L'Union des femmes , fondée en 1965 ,
était une organisation dans la mouvance communiste regroupant des
femmes reconnues, qui avaient donné leur nom pour populariser des
revendications spécifiques aux femmes – comme l'égalité des
salaires.
Il y avait notamment
Yvonne JOSPA, (1) communiste qui avait
fondé pendant la guerre, l'association secrète du Comité de
défense des Juifs qui sauvera de la déportation des milliers
d'enfants juifs.
Elle
sera également l'une des fondatrices du Mouvement contre le
racisme, l'antisémitisme et la xénophobie (M.R.A.X.), Cécile
DRAPS, avocate communiste , qui avait été active dans les comités
de défense du FLN ( Front de Libération Nationale algérien )
pendant la guerre d'Algérie,
Elena
HAZARD , femme engagée d'une grande sincérité et d'une grande
compétence
Il y avait aussi Germaine
HANNEVART (1887-1977),
qui était une pionnière du féminisme
en Belgique , et était d'autre part connue pour avoir organisé
l'hébergement des enfants de la république espagnole en 1936, et
pour son combat constant pour la paix ( guerre de Corée, Vietnam) (2)
Elle avait été présidente de la Fédération Belge des femmes universitaires, et membre active de la « Porte Ouverte »
La Porte Ouverte créé en 1930 , "regroupe des femmes et des hommes décidés à réaliser l'émancipation
économique de la travailleuse. Il entend obtenir pour les femmes les
mêmes chances, les mêmes droits et le même traitement que les hommes
dans tous les domaines du travail, de l'emploi et de la sécurité
sociale"
années 30 : une réunion de la Porte Ouverte G Hannevart 3ème à g. |
En 1934,en pleine crise,
elle avait créé crée le journal «La travailleuse traquée».
Elle y dénoncera
en 1934 un arrêté royal autorisant des quotas de femmes dans chaque
industrie afin de les remplacer par des chômeurs masculins.
En 1935 , un autre
arrêté royal réduisait le traitement des membres féminins de
l'enseignement et celui des agents féminins de l'état !!!
Une grande campagne est
menée par « La Porte Ouverte » dont l'objectif est «A
travail égal, salaire égal» .
Germaine Hannevart est la
porte parole de seize mouvements féminins auprès du Premier
Ministre Van Zeeland, qui finit par abroger ces projets
discriminatoires.
FEVRIER 1966 - FN
Cécile Draps 2012 |
Notre rôle a été essentiellement un rôle de soutien logistique à leur mouvement, et bien sûr aussi de soutien moral et politique, parce que au début, les pressions de la structure syndicale étaient très fortes pour qu'elles reprennent le travail.
Notre rôle a été essentiellement un rôle de soutien logistique à leur mouvement, et bien sûr aussi de soutien moral et politique, parce que au début, les pressions de la structure syndicale étaient très fortes pour qu'elles reprennent le travail.
Nous nous rencontrions chez Germaine à Saint Nicolas avec ses camarades et c'est elles qui parlaient pour rédiger le texte des tracts du Comité d'Action, que nous imprimions.
J'ai eu l'idée de faire une affiche , et c'est un ami, graphiste professionnel, Julien DAWLAT qui, en solidarité,l' a dessinée.
Nous les accompagnions – comme chauffeur notamment – aux autres usines pour les diffuser , au nom du Comité d'Action.Je les ai accompagnées aussi à Charleroi, aux ACEC, je pense que c'était le jour du démarrage de la grève là- bas.Il se fait que cette affiche – simple, belle, accrocheuse, - correspondait parfaitement à la revendication des femmes, qui s'en sont emparées.Nous les avions collées sur des dizaines de panneaux et les avons amenées pour les manifestations . Et 3000 femmes dans la rue avec plein de panneaux avec la même affiche accrocheuse , ça impressionne !En fait, nous les avons aidées à prendre possession de la rue (manifs répétées de l'usine à « La Ruche » pour les assemblées) ,qui était de fait le lieu de rassemblement et de mobilisation , puisqu'il n' y avait pas de piquets. »
Et
cette affiche, présente sur des dizaines de photos et de films, a
fait le tour du monde et est restée dans l'histoire, comme symbole
de la grève ., ... et une rare trace historique de "l'Union des Femmes"
LE COMITE « A
TRAVAIL EGAL, SALAIRE EGAL »
Le 21 avril 1966 est créé à
Bruxelles un comité d'action « A travail égal, salaire
égal »
Suzanne GREGOIRE photo CArCOB |
Secrétaire administrative de l'Association Internationale des Juristes Démocrates en 1966 , elle soutint activement le comité de grève et ravivait ainsi ses racines liégeoises et prolétariennes.(3)
voir : Hubert HEDEBOUW:"Suzanne Grégoire, une grande dame"
http://hachhachhh.blogspot.be/2011/12/suzanne-gregoire-une-grande-dame.html
Ce comité est né du soutien apporté aux ouvrières par plusieurs d'entre elles pendant la grève :
Marthe van de Meulebroeke était
professeur de morale à l'école normale Emile André à Bruxelles :
« La grève des femmes a été
pour moi une révélation. Après 48,(
1948 ndlr) et le droit de vote des femmes on croyait que
tout allait suivre.Je ne m'étais pas rendue compte à quel point le
salaire des femmes était inférieur à celui des hommes.[...]
En découvrant l'ampleur des
discriminations, j'ai été scandalisée.[...](4)
Le comité exige
notamment l'application effective de l'article 119 du Traité de Rome
interdisant toute discrimination de salaire fondée sur le sexe,
l'enseignement mixte à tous les niveaux ,pour donner aux filles les
mêmes chances d'accès à tous les métiers ,la mise en place par
les pouvoirs publics de structures, crèches, jardin d'enfants
,garderies etc .
Dans la foulée de la grève elles
organisent une manifestation le 2 juin à Bruxelles, pour continuer
le combat des femmes de la FN, qui avaient repris le travail le 10
mai.
A leur appel, répondent 175 signatures
d'associations, d'hommes politiques, d'universitaires , de
direc(teur)trices d'écoles, avocat(e)s, enseignant(e)s, employées
et ouvrièr(e)s essentiellement issu(e)s du monde laïque et de la
gauche .
Guy Cudell bourgmestre PSB de St Josse
leur ouvre sa maison communale pour leur conférence de presse du 26
mai 66.
Mais , les 2 grandes organisations
syndicales FGTB et CSC ne s'associent pas au mouvement , qu'ils ne
veulent pas voir sortir d'un cadre purement revendicatif et syndical
Et les 2 grandes organisations
féminines, les Femmes Prévoyantes Socialistes et les Ligues
ouvrières féminines chrétiennes , pourtant massivement présentes
à la manifestation du 25 avril à Liège ( grande manifestation de
soutien à la grève à l'appel de la FGTB et de la CSC ), ne
souhaitent pas y donner une suite pluraliste.
A peu près seule comme organisation
« féministe » le groupement de « la Porte
Ouverte » s'associera au comité.
La manifestation du 2 juin rassemblera
entre 1000 et 1500 personnes .
Le 8 octobre 1966, le comité se
structure :
La présidence d'honneur est confiée à
Pierre Vermeylen ,connu pour son soutien au féminisme, tout récent
« ancien » ministre PSB de la Justice du gouvernement
Lefèvre – Spaak (PSB-PSC ;1961-1965) et très bientôt
ministre de l' Education Nationale ( PSB-PSC ;1968-1972).
« Pendant quelques années,
une trentaine de ces femmes se sont réunies avec moi pour préparer
des conférences de presse, des publications et des
conférences »explique –
t- il dans ses mémoires.
"Ce que nous voulons" (expo "femmes en colère" 02/2016 |
Le comité fort de ses compétences
juridiques et sociales , se mue en fait de « comité d'action »
en groupe d'études et groupe de pression aux objectifs
institutionnels - on appellerait ça aujourd'hui un
« think tank », un laboratoire d'idées.
« think tank », un laboratoire d'idées.
Il adresse des memorandums au
gouvernement, il publie des dossiers pédagogiques sur tous les
aspects du combat féminin contre les discriminations, il tient des
conférences de presse.
Des femmes , personnalités en vue des
grandes organisations – FGTB, PS, CSC - comme Annie Massay (FGTB),
Emilienne Brunfaut (PS), et Miette Pirard (CSC) finiront par le
rejoindre plus tard . , de même que des intellectuelles comme Eliane
Vogel Polski et Marie Denis (5)
Situé politiquement à la frontière
floue de la gauche institutionnelle et gouvernementale et de la
gauche radicale, le comité est surtout lié ( de1966 à 1978) à la sphère
bruxelloise intellectuelle laïque de gauche , et il jouera
historiquement le rôle positif de diffuseur d'idées , de passage
du flambeau entre le combat ouvrier de 66 pour l'égalité de
salaires et le néo- féminisme des années 70 , dont elles seront
partie intégrante.
Et il n'hésitera pas à soutenir ,dans
les années 70 ,l'action des Marie Mineur vers les ouvrières de la
région du Centre .
LES MARIE MINEUR :
L' EGALITE + LA LIBERTE
Les années 70, dans la foulée de mai
68 seront les années du développement tous azimuts des
organisations féministes, en Belgique comme dans le reste de
l'Europe.
Et elle connaîtront de grands moments
comme la journée des femmes du 11 novembre 1972, où 8000 femmes (et
hommes) se rassemblent au passage 44, en présence de Simone de
Beauvoir ; comme la publication à la même occasion , en 1972
du '' petit livre rouge des femmes » , brochure qui aborde
tous les aspects du combat féministe, y compris le combat des femmes
au travail. Tiré à 15000
exemplaires, il sera épuisé en quelques mois .
exemplaires, il sera épuisé en quelques mois .
1973 Le Docteur PEERS dans la rue après sa libération. |
Dolle Minas , Front de Libération des
femmes, Groupe d'action pour la libération des femmes , autant de
groupes qui naissent en 1970, 1971 dans la foulée de mai 68.(6)
Ils ne réclament plus seulement
l'égalité, mais aussi la liberté de la femme en tant qu'être
humain, seule maître de son corps, de sa sexualité, de son choix
de maternité ; »notre corps nous appartient »,
« mon ventre, c'est chez moi »
Mais, dans le cadre de la commémoration des 50 ans de la
grève de la FN, mon attention est attirée par le combat des Marie
Mineur (7) ,organisation féministe en milieu ouvrier, active
principalement dans la région du Centre, mais aussi à Charleroi et
Liège.
Je me réfère pour ce paragraphe exclusivement à l'ouvrage : " Jeanne Vercheval, un engagement social et féministe" de Claudine Marissal et Eliane Gubin édité par l'Institut pour l’égalité des femmes et des hommes- 2011.(8)Que je référence ci dessous (JV – IEFH)
Je me réfère pour ce paragraphe exclusivement à l'ouvrage : " Jeanne Vercheval, un engagement social et féministe" de Claudine Marissal et Eliane Gubin édité par l'Institut pour l’égalité des femmes et des hommes- 2011.(8)Que je référence ci dessous (JV – IEFH)
Dans les années 70, c'est elles qui ,
pour ce que j'en connais, porteront le plus loin l'héritage de la
grève des femmes de 1966.
Leur animatrice principale : Jeanne Vercheval , militante féministe de gauche .
Issue de famille ouvrière, de
conviction communiste, elle avait été de 1963 à 1967 la cheville
ouvrière de l'action anti- impérialiste et du soutien au Vietnam et
avait créé les comités d'action anti impérialistes des jeunes.
Comme les autres organisations
féministes , les Marie Mineur se jetteront dans le combat pour
soutenir le docteur Peers et pour la dépénalisation de
l'avortement .
Militantes ouvrières en milieu
ouvrier, elles vivent de très près la détresse des femmes du
peuple obligées d'interrompre leur grossesse, qui n'ont pas les
moyens de se payer un avortement aux Pays Bas.
Mais les Marie Mineur ont un
engagement politique et rappellent sans cesse la dimension sociale
de la lutte des genres.
« Elles sont d’autant plus
réceptives aux théories anticapitalistes que leur région subit de
plein fouet le déclin industriel ; beaucoup ressentent
personnellement les difficultés sociales au quotidien. »
« Notre but vise principalement à
toucher les femmes de milieu modeste. Femme travailleuse – épouse
et fille de travailleur – notre mouvement se met donc au service
des moins favorisées ».
photo www.labiso.be |
Les
Marie Mineur réclament la généralisation de l’éducation
sexuelle, la légalisation des moyens anticonceptionnels et le droit
des femmes à l’avortement libre et gratuit. [...]
Les
Marie Mineur défendent avec force le principe « À travail égal,
salaire égal ». Elles dénoncent la réglementation spécifique du
travail féminin : si réglementation il y a, elle doit s’appliquer
aux deux sexes de la même manière, car le travail féminin n’est
pas un travail d’appoint, il a la même valeur que le travail
masculin. [...]
Dans
la sphère privée, les Marie Mineur réclament une participation
égale des père et mère au processus éducatif et aux tâches
ménagères. « Répartissons les travaux de la maison, selon les
goûts de chacun et sa disponibilité (repassage, nettoyage,
bricolage, jardinage) [...]. Que disparaisse cette affreuse boutade
‘femme à tes casseroles !! Hommes et femmes sont capables de tout
faire. Question d’apprentissage ! » (JV-
IEFH pp145-146)
Dans
les années 70, les Marie Mineur interviendront dans plusieurs grèves
« En
Hainaut, terrain d’action privilégié des Marie Mineur, des grèves
éclatent à la faïencerie Boch-Keramis à La Louvière (1971-72 et
1975), à l’usine de relais de centraux téléphoniques Siemens à
Baudour (1976), à la fabrique de pantalons Farah à Obourg (1977)et
SA Confection industrielle (ex-Salik) à Quaregnon (1978-79) [...]
« Nous
étions présentes lors des grèves, on nous demandait un coup de
main pour les piquets. On allait parfois chercher les enfants à
l’école, tout simple-ment. On était là. On était disponible. Et
ça, petit à petit, les travailleuses du coin le savaient : ‘on
téléphone aux Marie Mineur ! »(JV-
IEFH pp145-146)
Et
dés 1975 , quand la crise du choc pétrolier de 1973 éclate,
elles se lancent dans le combat contre le chômage qui frappe en
premier lieu les femmes ( 60% des chômeurs indemnisés , en 1977
sont des femmes.)
|
Une
douzaine de comités de chômeuses se créent en moins de deux mois
dans la région louviéroise. Conduits par quelques femmes motivées,
ils touchent chacun plusieurs dizaines de chômeuses.
Les
Marie Mineur assurent leur coordination.
Le
7 février 1977, Jeanne et ses amies organisent dans les rues de La
Louvière une manifestation qui rassemble quelque 600 femmes. Elles
réclament du travail, la suppression des exclusions du chômage, le
respect des droits de tous les travailleurs sans emploi et la
réduction du temps de travail à 36 heures par semaine »(J.V-
IEFH p 150-151)
« Inlassablement,
les Marie Mineur interpellent le monde syndical. Elles dénoncent la
faible représentation féminine dans les structures syndicales,
l’absence des femmes dans les négociations sociales, même dans
les secteurs où les travailleuses sont majoritaires (à titre
d’exemple, la fermeture de Farah à Obourg a été négociée en
concertation avec les permanents syndicaux masculins), le manque
d’autonomie des commissions syndicales féminines, ... En 1977, une
table ronde du textile (un secteur principalement féminin) réunit
au meeting final 2.000 participants «
dont
1.800 femmes. À la tribune des permanents syndicaux, pas de femmes
! »(J.V- IEFH p 155)
Mais
à force de faire trotter les délégués, comme l'avait fait petite
Germaine et les ouvrières de la FN en 1966, « la stratégie
de l’aiguillon porte ses fruits et, à la fin des années 1970, les
syndicats intègrent peu à peu les intérêts des travailleuses et
des chômeuses. » (JV – IEFH p159)
Et là commence un autre épisode, celui écrit par les militantes et militants au sein des organisations syndicales pour l'égalité ses genres.
Et là commence un autre épisode, celui écrit par les militantes et militants au sein des organisations syndicales pour l'égalité ses genres.
Voilà , ami lecteur ,à travers ces années de combat des années 60 et 70 quelques
figures de femmes militantes engagées à gauche , qui à travers
différents types d' engagement, divers groupes ou organisations , ont soutenu et continué le combat
des ouvrières de la FN .
Celles
ci avaient allumé le grand feu du combat pour l'égalité des femmes
et des hommes, d'autres avaient entretenu la braise, et grâce à
elles et à toutes celles et ceux qui les ont suivies le feu qui couve ne
pourra plus jamais être éteint.
MARIANNE organisation des femmes du PTB (Photo Solidaire, Martine Raeymaekers) |
(1) sur Yvonne JOSPA: https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvonne_Jospa
(2) sur Germaine HANNEVART : "Des femmes dans l'histoire en Belgique, depuis 1830" p200
Suzanne van Rokeghem,Jacqueline Aubenas,Jeanne Vercheval-Vervoort - Luc Pire 2006
(3) Suzanne GREGOIRE: José GOTOVITCH " Du Rouge au tricolore. Résistance et Parti Communiste" p 525 Labor 1992
et le blog de Hubert Hedebouw : Suzanne Grégoire, une grande dame! décembre 2011
(4) cité dans "Le féminisme est dans la rue: Belgique 1970-1975"- p22 - Marie Denis,Suzanne Van Rokeghem - POL-HIS
(5) Sur le comité " A travail égal, salaire égal" voir
"La grève des femmes de la FN en 1966, une première en Europe"Marie- Thérèse COENEN POL-HIS 1991 pp 197-208
(6) sur le renouvea féministe des années 70 voir op cité "Le féminisme est dans la rue: Belgique 1970-1975"
(7)Marie Mineur « Militante ouvrière, très probablement épouse de militant, elle a créé à Verviers en 1872 la seule section féminine de l’Association internationale des Travailleurs. Elle a pris la parole dans des meetings avec beaucoup d’énergie et milita durant une vingtaine d’années dans des cercles
et le blog de Hubert Hedebouw : Suzanne Grégoire, une grande dame! décembre 2011
(4) cité dans "Le féminisme est dans la rue: Belgique 1970-1975"- p22 - Marie Denis,Suzanne Van Rokeghem - POL-HIS
(5) Sur le comité " A travail égal, salaire égal" voir
"La grève des femmes de la FN en 1966, une première en Europe"Marie- Thérèse COENEN POL-HIS 1991 pp 197-208
(6) sur le renouvea féministe des années 70 voir op cité "Le féminisme est dans la rue: Belgique 1970-1975"
(7)Marie Mineur « Militante ouvrière, très probablement épouse de militant, elle a créé à Verviers en 1872 la seule section féminine de l’Association internationale des Travailleurs. Elle a pris la parole dans des meetings avec beaucoup d’énergie et milita durant une vingtaine d’années dans des cercles
anarchistes
et rationalistes « pour le triomphe des idées d’émancipation »
Un livre lui a été consacré : "Marie Mineur. Marie rebelle" de Freddy Joris édition Avant propos 2011
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