LE FUSIL BRISE |
L'exposition de l'IHOES – Mundaneum sur l'histoire du pacifisme en Belgique accorde une large place au symbole du « fusil brisé »( Liège - Cité Miroir jusqu'au 21/02) 22, Place Xavier-Neujean |4000 Liège : http://www.ihoes.be/expopaix/index.php?page=infos&langue=FR
voir aussi http://hachhachhh.blogspot.be/2015/12/les-symboles-pacifistes-et-lexpo-et-si.html
Il est devenu , après la
guerre 1914-1918 un des symboles forts du combat antimilitariste
Il est en 1921 adopté par
le mouvement des résistants à la guerre dont la grande figure en
Belgique sera , après la 2ème Guerre mondiale , JEAN VAN
LIERDE.
« La guerre est un crime contre l'humanité
C'est pourquoi je suis
résolu à n’aider à aucune espèce de guerre et à lutter pour
l’abolition de toutes les causes des guerres. »
Il est toujours aujourd'hui le sigle
des pacifistes et objecteurs de conscience opposés à la guerre.
Mais , d'autre part, dans l'histoire du
mouvement ouvrier - et en particulier du mouvement socialiste -, en
Belgique, il a eu une signification bien particulière.
En 1921, le symbole du « fusil
brisé » sera le symbole du spectaculaire retournement du Parti Ouvrier Belge.
Rassurez vous tout de suite : il
ne l' est plus aujourd'hui , ni le sigle des jeunes socialistes, ni
le sigle du Parti Socialiste...-
LE CONTEXTE :
Après l'Armistice, le courant
nationaliste belge « anti- boche », qui a été le ciment
idéologique de l'Union sacrée s'est maintenu très puissamment
dans toutes les couches de la société, y compris au sein des 3
partis de gouvernement.
En particulier ,aussi, au POB . Et au
congrès de Pâques 1919 , la question des relations avec « les
Allemands » est au centre des débats .
Rappelons que depuis novembre 1918 et
l'Armistice, la Belgique a un gouvernement tripartite d'Union
Sacrée, avec 3 ministres socialistes.
Au congrès de Pâques 1919, il y a 3
courants :
- un courant nationaliste et chauvin , « belgicain » qui refuse toute reprise de contacts avec les socialistes allemands.
Ce courant est représenté par les
plus nationalistes, chauvins, des députés wallons : Destrée
de Charleroi, Hubin de Huy, .
c'est Jules Destrée qui l'exprime le
plus clairement :
« .. avant de me réunir avec des
Allemands, je veux savoir lesquels, ce qu'ils pensent, ce qu'ils vont
faire [...]
Nous sommes comme à l'issue d'une
bataille. La fumée n'est pas dissipée; Quand elle le sera, nous
referons l'Internationale ;[...]je n'attends rien de bon de
négociations avec les prétendus camarades allemands. »
Et une fois cette position battue, le
citoyen HUBIN présentera – le temps d'un petit scandale- sa
démission « parce qu'il ne veut pas mettre sa main dans celle
des assassins de ses fils ».
- La tendance dominante se dessine peu à peu : revenir – comme si de rien n'était - à la situation d'avant 14 , et refonder l'Internationale, en participant aux conférences internationales – même en présence de socialistes allemands .Anseele, Vandervelde et De Brouckères sont porteurs de ce courant.. Les jusqu'au boutistes de 1918 amorcent leur virage centriste.
- un courant internationaliste favorable à un débat sur la question de la IIème ou de la IIème Internationale, et sur la dictature du prolétariat.
Joseph Jacquemotte 1922 |
Joseph Jacquemotte, leader de la gauche
révolutionnaire, centrera tactiquement son intervention sur le point
sensible de la participation du parti ouvrier au gouvernement
bourgeois.
Et c'est précisément cette
participation qui deviendra problématique pour le POB 2 ans plus
tard en 1920-21 .Outre la fronde menée par la minorité
révolutionnaire autour de Jacquemotte et des Amis de l'Exploité ,-
ils seront chassés de fait du POB et se regrouperont dans le Parti
Communiste- une forte minorité s'oppose à la participation en
novembre 1920 qui ne sera approuvée que par 339000 voix contre
221000 ( 60% des votes du congrès)
Pourquoi, alors que ce glorieux
gouvernement est célébré - encore 100 ans plus tard -
comme celui des grandes conquêtes, le suffrage universel, la journée
des 8 heures, l'abrogation des législations anti grève ?
Marcel Liebman explique que ce
gouvernement , au niveau économique, « était aux ordres de
l'industrie ». Il cite l'historien Van Kalken : « la
force et le prestige du capital ne cessaient de s'accroître »
Et le ministre catholique Jaspar : »j'ai considéré de
mon devoir, quand il s'agissait de l'industrie nationale de demander
à l'industrie nationale elle même ce qu'elle voulait, [...] et elle
m'a répondu : « Monsieur le Ministre, voici la ligne de
conduite que nous vous traçons »
Et pour les travailleurs qui se
syndiquent en masse, un objectif prioritaire est de retrouver au
moins leur niveau de vie d'avant 14 : le coût de la vie avait
grimpé – le plus fort de tous les pays voisins- de 361% ;
mais les salaires n'avaient pas suivi et la revendication est le
doublement des salaires avec un minimum de 1franc/h.
Les années 1919-1920 connurent donc le
plus haut niveau de mouvements grévistes de l'entre deux guerres.
1921 : CRISE ET CHOMAGE
Mais, résultat de la politique
économique libérale , dés la fin 1920 – moins de 2 ans
après la fin de la guerre -, c'est la crise , le chômage et la
misère .
Le nombre de chômeurs passe de 38000
en juin 1920 à 210000 eu mars 1921 !
« La classe ouvrière se retrouve
plus pauvre , misérable ... et peut être plus meurtrie
qu'avant »dira à la Chambre le chef syndicaliste Isi Delvigne.
« Les riches sont devenus plus
riches et les pauvres plus pauvres »écrira dans « Le
Peuple »du 1er février 1921, Léon Delsinne .
Face à sa crise, le patronat veut
reprendre ce qu'il avait lâché quelques mois auparavant, sous la
pression du mouvement syndical, en plein développement : on
parle de diminution de salaires, on résiste à l'application de la
journée des 8 heures, etc.
La résistance sociale se manifeste par
des mouvements durs et prolongés. : quelques exemples .
LES GREVES DES TRAMWAYMEN– qui
fut un des secteurs des plus actifs.
Dés janvier 1919, le personnel des
trams de Bruxelles s'était mis en grève pour les salaires.
« Le mouvement a été général, et depuis ce matin,
écrit «Le Soir» daté du mercredi 22 janvier 1919, le service des
tramways est complètement arrêté dans l'agglomération. Les
grévistes se sont formés en cortège ce matin, à la Grand-Place,
et ont parcouru la ville, de façon très digne, sans cris, ni
chants, ni calicots. Ils étaient environ 6.000. »
Nouvelle grève à Bruxelles en octobre
1919, grèves aussi des tramways à Anvers, Mons,Charleroi et Liège.
En novembre-décembre 1921, par contre,
la grève à Bruxelles fut très dure.La cause de la grève était le
renvoi de 6 ouvriers sous prétexte de suppression d'emploi .
Le patronat fit appel à
l'Union Civique organisation anti-grève de la droite extrême pour
conduire les trams et briser le mouvement. !!!La grève
s'étendit à tous les tramways de la capitale et une grande
manifestation contre l'Union Civique se tint le 28/11 Mais devant
l'intransigeance patronale, le conflit s'effilocha et le syndicat dut
donner l'ordre de reprendre le travail sans avoir obtenu gain de
cause.
LA GREVE DES MINEURS :
60000 mineurs de Charleroi , du Centre et de la Basse Sambre
arrêtent le travail pendant 15 jours en novembre 1920 pour une
augmentation de salaire de 5francs/jour.
LA GRANDE GREVE D'OUGREE - MARIHAYE
( 9000 MINEURS ET SIDERURGISTES)
De mars à octobre 1921, ils
s'affrontent à un des potentats du capitalisme belge :
TRASENSTER.
Grève glorieuse qui nécessiterait un
article particulier.
Démarrée pour s'opposer à un
licenciement, elle s'étendit face au refus patronal de reconnaître
le fait syndical et d'utiliser là aussi l'Union Civique pour briser
la grève et faire tourner l'usine.
Ce fut le 1er grand affrontement entre
réformistes et révolutionnaires dans la conduite du mouvement.
JULIEN LAHAUT émergea comme leader ouvrier charismatique liégeois.
Dirigeant du comité de grève,il fut
arrêté ; 10000 ouvriers dans la rue pour sa libération !
Mais après 9 mois de lutte, abandonnés
par la Centrale des Métallurgistes, ils furent contraints à la
reprise.
C'est dans ces contextes politique (
gouvernement tripartite avec 4 ministres du POB , veille d'
élections prévues en novembre 1921) , économique ( crise et
chômage) et social ( conflits sociaux très durs face à un patronat
super offensif), que se déroulent les événements de LA LOUVIERE en
septembre – octobre 1921
LES EVENEMENTS DE LA LOUVIERE
ACTE 1 : la semaine syndicale de MORLANWELZ (4 au 7 sept.)
Egalement, présence de délégués
étrangers dont un syndicaliste allemand Johann Sassenbach. Le virage
est pris : on reparle à des Allemands.
ACTE 2 : 7 septembre
provocation des nationalistes « belgicains »
Ils placardent des affiches
pour « interdire l'entrée de La Louvière au Boche
Sassenbach ». Le POB mobilise ses troupes pour accompagner les
« semainiers » et se rendre en cortège à la Maison du
peuple de la Louvière.
Le cortège de plusieurs milliers de
manifestants est agressé par quelques centaines de patriotards armés
de deux drapeaux belges, qui hurlent « A mort Sassenbach »
Leurs drapeaux , dans la bagarre sont
arrachés, ce qui sera le prétexte à un déluge d'accusations dans
la presse réactionnaire catholique et libérale.
ACTE 3 : 2 octobre : la
JOURNEE EXPIATOIRE
Organisée par la droite cléricalo-
libérale avec des anciens combattants et invalides outragés, la
Ligue du Drapeau de La Louvière, qui appelle les « vrais
belges « à « réparer le forfait abominable »
infligé aux drapeaux.
Trains spéciaux, mobilisation de
scouts, invalides en voiturette, une dizaine de milliers de
manifestants (8000 selon le journal « Le Peuple, 100000 selon
« Le Soir ») défilent au son de fanfares militaires
envoyées par le ministre de la défense.
ACTE 4 :16 octobre LE FUSIL
BRISE
Le POB organise
une grande manifestation populaire : mandataires, jeunes de la
JGS en uniforme bleu et rouge, anciens combattants socialistes,
coopératives, délégations venues de toute la Belgique,sections
régionales, le défilé, selon « Le Peuple s'allonge sur 4 km
et dure 1 heure 15
« ce fut
donc une manifestation monstre : 468 drapeaux,503 sociétés,39
corps de musique, et [...]30000 manifestants au milieu de 20000
spectateurs »( Le Peuple 17/10/1921)
Le ministre des
Travaux Publics ANSEELE est à la tribune. Un député , volontaire de
guerre remet à la JGS le fameux drapeau représentant un soldat
brisant son fusil - et ce dans le cadre des revendications de
réduction du service militaire à 6 mois , et du désarmement
universel..
ACTE 5 : CRISE
GOUVERNEMENTALE , RUPTURE DE L'UNION SACREE.
C'est le tollé au sein du
gouvernement - nous sommes à un mois des élections.
Le ministre de la Défense , le libéral
DEVEZE exige la démission d' ANSEELE.
Le premier ministre CARTON DE WIART
considère cet emblème comme « odieux » et ne peut
« admettre qu'un ministre en fonctions couvre de son autorité,
de son patronage officiel la remise d'un pareil emblème à des
jeunes gens qui ont été mobilisés ou qui peuvent l'être »
ANSEELE présente sa démission, suivi
par ses 3 collègues VANDERVELDE, WAUTERS et DESTREE ( qui quant à
lui trouve le choix du « fusil brisé » « plutôt
malheureux »)
ACTE 6 : 20 NOVEMBRE -
ELECTIONS
BIEN JOUE L'ARTISTE !
On ne peut que savourer l'habileté
avec laquelle le POB à la faveur de ces événements, a troqué sa
veste de parti gouvernemental, « jusqu'auboutiste »
nationaliste et belliciste pendant la guerre ( le dirigeant social
démocrate allemand Kautsky les avait qualifié de « bolcheviks
du nationalisme ») , parti gestionnaire et de collaboration de
classe après l'Armistice, l' a troquée donc contre un costume
d'opposition antimilitariste , internationaliste et anticapitaliste.
Il était en position, inconfortable
avec un patronat super agressif,et un mouvement ouvrier dur qui
risquait de contester sa politique d'alliance avec les partis de la
droite.
En 1921 naissait aussi le Parti
Communiste, encore faible et balbutiant, mais combattant d'emblée
l'hégémonie social démocrate.
Je ne peux croire que dans l'ambiance
nationaliste et chauvine de ces journées , la présence du ministre
Anseele et sa participation directe à l'événement ne soient pas
mûrement calculés.
Lui, le moins mouillé dans la
poursuite de la guerre – il avait en son temps ( 1917) proclamé
son adhésion à la conférence de paix social démocrate de
Stockholm - se devait d'être le symbole de ce grand tournant -
certains diront de ce retournement de veste.
Et qu'importe qu'à Gand, il ait lui
même pourchassé et expulsé du parti dés 1917 les JGS de ROODE JEUGD qui se battaient pour une paix
immédiate ! voirhttp://rouges-flammes.blogspot.be/2014/12/1914-1918-uomini-contro-les-jgs-sjw-de.html
Et que rêver de mieux, à un mois
d'élections difficiles que d'être forcé à la démission par la
droite ultra avec une image de gauche pacifiste victime des
réactionnaires. et aussi aussi de force populaire,
M. A PIERSON a écrit :
« Au sein même du parti
socialiste, également , l'opposition anti participationniste allait
grandissant.
Dans l'opinion publique, une majorité
nouvelle se cherchait. La réaction sociale trouvait des alliés
parmi les modérés du parti libéral et dans la vielle droite...
« La situation économique et
financière était critique dans toute l'Europe... La hausse du coût
de la vie s'était déclenchée...
Sur le problème militaire enfin les
partis coalisés étaient en profonde opposition . Le parti ouvrier
demandait une réduction du service militaire et une réorganisation
de l'armée – un des remparts les plus solides de la réaction.
Telles furent les véritables raisons
de la dislocation de l'Union Sacrée »
Et après les élections, où le POB
maintient pour l'essentiel ses positions, limitant ainsi les effets
négatifs de sa participation, le « congrès du parti se
prononça à l'unanimité pour une cure d'opposition »
Bien joué l'artiste !
LA LOUVIERE 1961- LES 40 ANS DU
« FUSIL BRISE »
Le
fusil brisé restera l'emblème des JGS jusqu'aux années de leur
disparition comme organisation dans les années 70.
Même
si dans les années 30 et en particulier à partir de la Guerre
d'Espagne en 1936, il devint évident que ,contre le fascisme, il
faudrait prendre le fusil, et non pas le briser.
Au
lendemain de la grève à caractère révolutionnaire de 60-61, la
JGS, ancrée au courant de gauche socialiste, et du Mouvement Populaire Wallon , et dirigée par les
militants trotskystes de la IVème Internationale
commémoreront avec
l'Action Commune socialiste de la région du Centre le
quarantième
anniversaire du ‘fusil brisé’, manifestation chère au cœur des
pacifistes, et ce malgré l'hostilité de la direction du PSB et en
particulier de Paul Henri SPAAK , secrétaire général de l'OTAN de
1957 à 1961 !
Et
l'événement se déroule en octobre 1961 suivant un rituel préparé
depuis des semaines. Réception le samedi des Jeunesses socialistes
des pays étrangers. Le samedi soir : colloque international
consacré à la lutte contre la guerre. Exposition : livres,
journaux,... avec des oeuvres de Mazereel ; guerre 14-18, 40-45,
atrocités des guerres coloniales, horreur nucléaire. Rappelons la
marche anti-atomique en 1960.
Suite de la commémoration du Fusil brisé le dimanche dans les rues de La Louvière ; fin avec un meeting international. Slogans prévus : quittons l'OTAN - Plus d'armée en Belgique - Des maisons, pas des cannons - STOP à la bombe H, pas de bombe atomique.
Lors du meeting du dimanche, le groupe de l'Internationale des résistants à la guerre rappellera qu'il y a eu en Belgique 600 objecteurs de conscience qui, depuis dix ans, totalisent 1.000 années de prison.
Suite de la commémoration du Fusil brisé le dimanche dans les rues de La Louvière ; fin avec un meeting international. Slogans prévus : quittons l'OTAN - Plus d'armée en Belgique - Des maisons, pas des cannons - STOP à la bombe H, pas de bombe atomique.
Lors du meeting du dimanche, le groupe de l'Internationale des résistants à la guerre rappellera qu'il y a eu en Belgique 600 objecteurs de conscience qui, depuis dix ans, totalisent 1.000 années de prison.
voir http://www.stll.be/dossiers/historique/index.html
Les JGS seront exclus du PSB, avec le courant de "la Gauche" et de la gauche du Mouvement Populaire Wallon renardiste, en décembre 1964, à l'occasion d'un "congrès des incompatibilités".
Sur le climat social des années 19-21:"Contester dans un pays prospère: l'extrême gauche en Belgique et au Canada "Par Anne Morelli,José Gotovitch avec
Francine Bolle "L'extrême gauche syndicale dans les mouvements de grève (1919-1924) : les contestataires radicaux et la Belgique /
Les JGS seront exclus du PSB, avec le courant de "la Gauche" et de la gauche du Mouvement Populaire Wallon renardiste, en décembre 1964, à l'occasion d'un "congrès des incompatibilités".
Sur le climat social des années 19-21:"Contester dans un pays prospère: l'extrême gauche en Belgique et au Canada "Par Anne Morelli,José Gotovitch avec
Francine Bolle "L'extrême gauche syndicale dans les mouvements de grève (1919-1924) : les contestataires radicaux et la Belgique /
Sur la grève d'Ougré - Marihaye:
voir aussi
La centrale liégeoise des métallurgistes tente visiblement à préparer des exclusions http://etincellebulletin.skynetblogs.be/archive/2014/10/15/la-centrale-liegeoise-des-metallurgistes-tente-visiblement-a-8305987.html#more
Sur POB et participation: Marcel Liebman: Le socialisme belge et la participation gouvernementale : un bilan historique - La Gauche des 26/06 et 03/07 1965
http://archive-be.com/page/1143608/2013-01-14/http://institutliebman.be/fichiers/bilan.pdf
Sur le contexte socio économiqie: "En marge de l’expo « Liège 1914-1927, mort et résurrection d’un bassin industriel »http://hachhachhh.blogspot.be/2014/08/en-marge-de-lexpo-liege-1914-1927-mort.htm
Sur les événements de LA LOUVIERE https://bibliolouve.files.wordpress.com/2012/06/fusil-brisc3a9.pdf
voir aussi :
La chute du gouvernement d'union nationale et la formation du cabinet Theunis, 1921
Revue belge de philologie et d'histoire Année 1979 Volume 57 Numéro 2 pp. 364-393 http://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1979_num_57_2_3240
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