Le 22 mai 1967, le grand magasin
« L'INNOVATION », rue Neuve à Bruxelles, brûlait
complètement, emprisonnant dans l'incendie particulièrement rapide
et violent ,clients et employés .
Les scènes à la fois d'horreur , de
désespoir, mais aussi de courage ont été depuis largement
diffusées et , en ce 50ème anniversaire , hommage est à nouveau
rendu à la mémoire de toutes ces victimes , hommes, femmes et
enfants , client-e-s et employé-e-s, d'une des plus prestigieuses
grandes surfaces de Bruxelles, et au courage de tous les services de
sécurité, pompiers, policiers, ,protection civile, Croix Rouge et
des centaines de bénévoles.
235 personnes y laissèrent la vie.
C'est le souvenir le plus marquant, ô combien tragique, que j'ai de
ce mois de mai 1967.
J'avais 24 ans.
« LA
FAUTE A PAS DE CHANCE » ?
Les responsabilités de cette
catastrophe n'ont jamais été établies, puisque , en 1970, soit 3
ans à peine après l'incendie, l'enquête ouverte par le Procureur
du Roi se conclut par un non lieu .
C'est la faute à personne , la
« faute à pas de chance » comme on dit souvent : telle
est la vérité judiciaire.
50 ans après, l'historien SIEGFIED
EVENS publie un ouvrage – pour l'instant édité en néerlandais-
Son étude conclut à une cause
technique : l' étincelle d'un tube électrique allumant une
nappe de gaz dans les faux plafond – forcément non ventilés
–de la réserve du 1er étage, nappe due à une petite fuite de
gaz.
La structure ouverte du bâtiment et
l'accumulation de stocks et de matières inflammables transformera –
en moins d'une demi heure - cet incident grave en une catastrophe
nationale.
Il désigne aussi comme
responsable « une culture de non sécurité »
qui aurait été le fait de l'époque et inimaginable aujourd'hui..
« Aujourd’hui, je suis persuadé
qu’un tel dossier ne déboucherait pas sur un non-lieu.
Probablement a-t-on estimé, en 1970,
alors que toutes les victimes avaient été indemnisées et que la
polémique autour de l’Innovation était retombée, qu’il n’y
avait pas lieu de souffler sur les braises.»
Des anciens cadres de l'Inno affirment
encore aujourd'hui que tout était conforme aux normes de l'époque .
Et pourtant.
Cette « culture de non sécurité »
avait bien été dépassée chez le concurrent « Les Grands
Magasins de la Bourse » dont le magasin avait été ravagé
complètement par un incendie , la nuit du 29 juillet 1948, sans
faire de victimes . Des investissements sur la sécurité contre l'
incendie y avaient été entrepris, sans que ça ne semble éveiller
le moindre intérêt chez leur voisin de l'Inno.
Et pourtant.
Moins de deux ans avant, les entrepôts
de Zellik de la même société avaient été ravagés par les
flammes. L'Inno avait été remboursée par les assurances, plus
semble t' il (24 millions BEF) que le montant réel des dégâts !
Pourquoi ,dés lors , dans une logique de profit maximum, utiliser
ses bénéfices à des investissements dans la sécurité anti - incendie ?
Et pourtant.
Je trouve une note dans Combat du
13 juin 1967 : « Les compagnies d'assurances auraient exigé
de fortes surprimes en raison des conditions d'insécurité
particulières aux grands magasins belges. On souhaiterait savoir
s'il est exact que sur le marché des Assurances et des réassurances,
l'Innovation était considérée comme un mauvais risque ? Si
cela s'avérait exact , il faudrait en conclure que certains
connaissaient les risques qui ont abouti à une catastrophe qui a
fait plus de 300 morts.
IL EST ETONNANT QU'UNE COMMISSION
PARLEMENTAIRE D'ENQUETE N'AIT PAS ETE CHARGEE DE FAIRE TOUTE LA
LUMIERE SUR CETTE TRAGEDIE. »
De grossières défaillances existaient
- comme l'absence de sorties de secours à travers le revêtement aluminium utilisé pour décorer la façade côté Rue Neuve – ce qui était contraire aux règlements existant sur la prévention des incendies.
- la défaillances des systèmes d'alarme,
- l'utilisation de matériaux de décoration non ignifugés,
- l' enchevêtrement de circuits électriques et de conduites de gaz.
- etc.etc.
L'Organisation internationale de la
Protection Civile de Genève ciblera : »les mauvaises
conditions
« Le Soir » du 25 mai 1967
écrivait
« On sait qu'il EXISTE UN
REGLEMENT COMMUNAL disant qu'on ne peut masquer les fenêtres et
balcons, même temporairement.
Or comme on le sait , de nombreuses
fenêtres des grands magasins, et même des plus petits situés Rue
Neuve sont décorés de panneaux masquant totalement l'accès des
fenêtres ; ON PEUT SE DEMANDER POURQUOI CE REGLEMENT EST
INAPPLIQUE »
Mais les
patrons de l' Inno n'auront cure de ces critiques :
quelques mois plus tard, le rapport du conseil d'administration
publié dans l'AGEFI se retranchera derrière les paroles
rassurantes du Ministre de l'Emploi et du Travail : « Mes
services m'affirment que les mesures des services de surveillance
et de sécurité prises par la direction des Grands Magasins « A
l'Innovation » étaient importantes »
Et pour couper court à toute velléité
de poursuite judiciaire de la part des ayant droit des victimes,
ASSUBEL , au nom des assureurs de l' Inno envoie une lettre
proposant
« Rencontrant le souhait de l'
Innovation de venir en aide aux victimes de cet incendie, nous avons
, DANS UN SOUCI D'ORDRE SOCIAL ET HUMANITAIRE, décidé de proposer
aux ayant droits des clients décédés ou disparus et aux clients
victimes de blessure un règlement transactionnel immédiat de leurs
dommages sans que CETTE PROPOSITION N'IMPLIQUE UNE PRESOMPTION DE
RESPONSABILITE dans le chef de l'Innovation ni de son personnel »
Il est vrai que des
parents de victimes , organisés en Comité de défense des victimes
et ayant droits (provisoire) envisageaient dans un communiqué du 7
juillet 1967 « une action en justice contre les patrons de
l'Innovation pour reconnaître leur culpabilité en matière
d'incendie »
« CULTURE
DE NON SECURITE » = CULTURE DE RAPACES
Le Peuple , journal socialiste, du 24
mai 1967 résumera bien la véritable cause :
« Il y a opposition entre les
impératifs commerciaux qui veulent de grands espaces dégagés et
les impératifs de sécurité qui exigent le cloisonnement pour
empêcher la propagation rapide des incendies par appel d'air ou
cheminées d'aspiration.
Il y a une loi de la vente qui veut
qu'on multiplie les obstacles à la sortie de la clientèle, car plus
un client reste dans le magasin, plus il est susceptible d'acheter ,
alors que l'impératif n°1 de la sécurité est la possibilité
d'évacuation rapide ;
D'autre part, les matériels de
lutte contre l'incendie semblent dérisoires par rapport aux risques.
Les dirigeants des entreprises
commerciales pensent en termes se surface utile, de prix de revient,
de promotion de vente, d'attrait pour la clientèle et de bénéfices.
Mais l'impératif absolu doit être
la sécurité de leur clientèle et de leur personnel »

Cerise sur le gâteau de cette
« culture de rapaces »,si dans le rapport du CA on
annonce que « il sera proposé – eu égard au sinistre du 22
mai - de ne pas payer de dividende » cette annonce est un peu
plus loin tempérée.
«Le conseil d 'Administration
estime que la situation de la société peut permettre d'envisager de
payer aux actionnaires le 1er mars 1968 un dividende intercalaire »
La boucle est bouclée : 235
morts, dont 67 membres du personnel ; mais « non, non ,
rien n'a changé ; tout, tout va continuer » ; les
actionnaires toucheront des dividendes...
LA
« QUINZAINE AMERICAINE » ET LA GUERRE DU VIETNAM
Comme
les responsabilités de l'incendie n'ont pas été juridiquement
établies, faute de volonté politique de faire toute la lumière,
cela a permis , tous les 10 ans environ et encore aujourd'hui en ce
50ème anniversaire, de faire resurgir la rumeur de « l'attentat
terroriste d'extrême gauche » *(1)
Comme
nombre de militants communistes et anti impérialistes , engagés
dans les actions et manifestations de solidarité avec le peuple
vietnamien, nous avons été, Annie mon épouse et moi, dans la
semaine qui a suivi l'incendie interpellé et amené pour
interrogatoire au Palais de Justice de Bruxelles.
Le
mandat d'amener que j'avais exigé pour les suivre , signé par un
juge d'instruction, stipulait quand même – excusez du peu!-
« incendie involontaire comme auteur ou coauteur. » !
Une
fois nos emplois du temps du 22 mai vérifiés, après une journée
de garde à vue, nous avons été libérés .
Comme
tous nos camarades l'avaient été .Aucune inculpation ne fut
retenue contre personne.
La
thèse de l'attentat était un pétard mouillé, malgré certaines
rumeurs répandues dans la presse .
Ressuscitée
aujourd'hui en 2017,ici et là, à la faveur du climat créé dans
l'opinion par de véritables actes répétés de terrorisme , elle
reste néanmoins un « pétard mouillé » tant il est
généralement admis que cette thèse n'a aucun fondement (*1)
Qu'en
était il ?
Début
mai 1967, « l 'Innovation » avait organisé une
« Quinzaine américaine » commerciale, inaugurée en
grande pompe en présence de l'ambassadeur américain à Bruxelles
Ridgway.
Emile
Bernheim, président du CA de l''Inno l'avait remercié pour « son
immense appui ».
Les
façades étaient ornées de drapeaux américains,les rayons décorés
à l'américaine, les vendeuses habillées de même, etc.
1967, nous sommes en pleine guerre du
Vietnam .
Pendant
toute l'année 1967,
les bombardements se poursuivirent sur le Viêt Nam du Nord.Les
effectifs américains stationnés au Sud atteignirent 510 000
hommes, auxquels s'ajoutaient 40 000 hommes de l' USAF
basés en Thaïlande et 30 000 autres aux formations de
la 7e Flotte américaine.
En
Belgique, comme dans de très nombreux pays, et ,en premier lieu les
Etats -Unis eux mêmes, le mouvement contre la guerre du Vietnam se
développe . Beaucoup de gens sont choqués des images qu'ils
voient à la télé : bombardements sur le Nord, napalm sur les
villages du sud, défoliants sur les cultures et forêts
Autre
fait non négligeable dans l' évolution hostile à la guerre de
l'opinion publique, les prises de position de la France et du
président De Gaulle:
« il
n'y a, d'autre part, aucune chance pour que les peuples de l'Asie se
soumettent à la loi de l'étranger venu de l'autre Pacifique,
quelles que puissent être ses intentions et si puissantes que soient
ses armes."
Des
manifestations plus ou moins puissantes se succèdent ,
mobilisant de plus en plus de larges couches de la jeunesse.
Particulièrement aux Etats Unis mêmes où la jeunesse, les
artistes, les conscrits se lèvent contre cette sale guerre.
De
plus en plus aussi, surtout dans la jeunesse, la simple exigence de
paix évolue vers un soutien politique au programme des combattants
vietnamiens, organisés dans le Front National de Libération du Sud
Vietnam.(FNLSV).
Au
mot d'ordre de « Paix au Vietnam » se substitue de plus
en plus celui de « US Go Home » et « FNL vaincra »
En
Belgique , de nombreuses manifestations se déroulent en ce 1er
semestre 1967 , et plusieurs de ces manifestations visent directement
les représentants de l'ambassade ou du gouvernement US .
- le 27 janvier 1967, à l'ULB, un auditoire plein à craquer- un millier d'étudiants- empêcheKaplan sous secrétaire d'Etat de défendre sa politique. Le drapeau de FNL est brandi.
- À Bruxelles, le 9 février, le secrétaire d'ambassade Floyd est conspué à l'occasion d'une conférence « contradictoire » place Rogier. La police intervient.
- A Haine Saint Pierre, un mardi soir de mars, le même Floyd se heurte à une manifestation de plus de 800 personnes mobilisés derrière le drapeau du FNL sud vietnamien.Le bourgmestre se voit obligé d'annuler le débat !
- Le 9 avril , le vice président américain Humphrey lui même - Johnson étant le président- fut accueilli lors d'une cérémonie au Soldat Inconnu par des centaines de projectiles de tout genre (oeufs, tomates, oranges,farine légumes pourris)
Dans
la même période, de puissants manifestations avaient lieu à
Bruxelles , regroupant toutes les tendances de la solidarité avec le
Vietnam, du pacifisme à l'anti- impérialisme-
le
4 mars , et lors de la Marche anti atomique ( et anti impérialiste )
du 23 avril rassemblant 20000 jeunes et moins jeunes .
La
solidarité avec le Vietnam, et la rupture avec l'OTAN, qui
s'installe cette année là à Evere et Casteau sont au centre des
mots d'ordre de ce qui aura été une des marches les plus
combatives, conclue par un meeting anti impérialiste autonome dans
une salle de la Madeleine pleine.
Facilement
compréhensible dés lors que lors de la « Quinzaine
américaine » de l 'INNO, des militants solidaires du Vietnam
soient intervenus les 6 et 13 mai, par des distributions de tracts ,
des jets de papillons dans le magasin, des défilés , parmi les
rayons, en tee shirt marqués « US GO HOME » « FNL
vaincra ».
Sans doute des chaulages ou des bombages ont ils aussi maculé, notamment les façades de l'Inno.
Et c'est cette simple action remuante certes, mais pacifique de diffusion d'un message de solidarité qui a nourri les rumeurs d'"attentat".
Comme si distribuer des tracts, scander des mots d'ordre, manifester en rue ou dans un magasin, faisait déjà de vous un criminel potentiel qui pourrait être aussi un "poseur de bombe"!!
«On a évoqué la piste de jeunes gauchistes qui auraient mis le feu pour protester contre la “quinzaine américaine” qui était organisée à l’Innovation en mai 1967. C’était l’époque de la guerre du Viêt-nam. Le climat politique était tendu. En consultant le dossier judiciaire, j’ai pu constater que de très nombreux devoirs d’enquête avaient été menés dans cette direction. Des perquisitions, des interrogatoires, qui n’ont donné aucun résultat probant.» explique Siegfried Evens
( http://data.over-blog-kiwi.com/1/45/89/83/20170511/ob_607c20_068-083pmb817bat.pdf)
Toutes ces actions étaient des actions politiques , s'inscrivant dans un mouvement mondial d'opposition radicale à la guerre américaine au Vietnam.
Sans doute des chaulages ou des bombages ont ils aussi maculé, notamment les façades de l'Inno.
Et c'est cette simple action remuante certes, mais pacifique de diffusion d'un message de solidarité qui a nourri les rumeurs d'"attentat".
Comme si distribuer des tracts, scander des mots d'ordre, manifester en rue ou dans un magasin, faisait déjà de vous un criminel potentiel qui pourrait être aussi un "poseur de bombe"!!
«On a évoqué la piste de jeunes gauchistes qui auraient mis le feu pour protester contre la “quinzaine américaine” qui était organisée à l’Innovation en mai 1967. C’était l’époque de la guerre du Viêt-nam. Le climat politique était tendu. En consultant le dossier judiciaire, j’ai pu constater que de très nombreux devoirs d’enquête avaient été menés dans cette direction. Des perquisitions, des interrogatoires, qui n’ont donné aucun résultat probant.» explique Siegfried Evens
( http://data.over-blog-kiwi.com/1/45/89/83/20170511/ob_607c20_068-083pmb817bat.pdf)
Toutes ces actions étaient des actions politiques , s'inscrivant dans un mouvement mondial d'opposition radicale à la guerre américaine au Vietnam.
Elles
étaient radicales , et rompaient en effet, avec un certain
consensus mou de dialogue bien poli et bien convenable avec les
représentants américains.
Elles
s'affrontaient, bien sûr, aux interventions policières, sans que
jamais la violence ne fut de notre côté; à ma connaissance, aucun
militant , en cette année 1967, ne fut poursuivi et condamné
devant les tribunaux pour violence contre agent, ou pour tout autre
acte de violence contre des personnes.
Par
contre, nous étions nombreux à avoir passé quelques heures à
l'Amigo pour arrestation administrative. (commissariat central de
Bruxelles)
Elles
s'opposaient aussi , à l'époque, à l'atlantisme toujours présent
au sein du Parti Socialiste Belge , et aussi à une certaine
conception du dialogue et de la coexistence pacifique de certains
dirigeants du Parti communiste.
Cette
opposition était sans doute marquée par beaucoup de sectarisme,
d'injures et d'anathèmes.
Mais
, d'autre part, ces actions récoltaient encore et encore,
l'adhésion des jeunes , dans les écoles, qui créaient des Comités
d'Action Anti impérialistes de Jeunes., patronnés par l' APIP (
Action pour la Paix et l'Indépendance des Peuples)*(2)
Personnellement,
cet engagement militant aux côtés du Vietnam combattant , 50 ans
après, je le revendique toujours et j'en suis toujours fier.
Et
je le proclame , haut et fort, aujourd'hui comme hier : c'était
un engagement politique, a visage découvert, toujours revendiqué,
orienté vers le ralliement des coeurs et des esprits.
En
aucun cas, il ne peut s'assimiler à du terrorisme.
- En ce 50 ème anniversaire de ce drame de l' Inno ,à ma connaissance , la thèse de l 'attentat n'est retenue comme « réaliste », que , sur le site facebook de la VRT (article signé Ivan De Vadder) et a été relayée sur le site facebook de la RTBF.Ce commentaire , a été rédigé à l'occasion de la sortie d'un roman publié en néerlandais en ce mois de mai 2017, « HAPPENING » de Johan Swinnen , qui a écrit une interprétation romancée de la thèse de l'attentat.Orphelin lui même à 13 ans, père et mère ayant disparu dans l'incendie, sa démarche interpelle, mais c'est un roman.Par contre, dans le commentaire de la VRT, des personnes bien réelles sont nommées dont le fondateur de l'APIP , mais aussi de OXFAM, le baron ANTOINE ALLARD, militant infatigable pour la paix dans les années 60 et suivantes , qui n'est malheureusement plus là pour se défendre.
Aantekeningen uit een Atomaschriftje van een van de leden van A.P.I.P De grossières falsifications sont utilisées pour accréditer une collusion non romancée entrel'APIP et un acte terroriste – notamment un extrait d'un cahier Atoma, « notes d'un membre de l'APIP » ,qui n'est en fait, de toute évidence que des notes d'un comité de rédaction du journal communiste (prochinois) « La Voix du Peuple » (préparation du n° 21 du 26 mai 1967 )
Révoltant , 50 ans après , en dehors de toute réalité judiciaire, et de vraisemblance scientifique, de surfer sur la vague antiterroriste au sein de l'opinion publique , pour salir des personnes et nourrir ce qui est , en fait de l'anticommunisme primaire ( du genre « gauche radicale=communisme= terrorisme) en général diffusé par l'extrême droite ...ou la droite extrême Interpellant par ailleurs que ce soit le service public qui relaie de tels amalgames.
- APIP Action pour la Paix et l'Indépendance des Peuples. (1964-1968)Organisation fondée en mars 1965 , par des personnalités militant pour la paix, comme Antoine Allard, l'abbé Carette , Germaine Hannevart, Yvonne Jospa, Emile Cavenaille et des militants du Parti communiste pro chinois ( tendance Grippa.)
Aout 1965:
Antoine ALLARD ( à droite)Active au départ surtout au niveau international dans des conférences internationales, ( Gensuikio pour l'interdiction des armes atomiques , conférence de Djakarta,) elle connaîtra un essor certain, avec les premières actions contre la présence de bases de l'OTAN en Belgique -Florennes 1965 , puis la solidarité avec le Vietnam.Sous l'impulsion de sa secrétaire Jeanne Vervoort, elle se développa dans la jeunesse en impulsant dans les écoles et les quartiers des Comités d'action anti impérialistes .Très active dans la préparation des Marches anti atomiques;Sa désagrégation en 1967-1968 accompagnera la désagrégation du parti communiste pro chinois dirigé par Jacques Grippa.