MURALE ORGOSOLO :GRAMSCI "Au contact de la classe ouvrière de TURIN, son adhésion à l'idéal socialiste a mûri..." |
Ce
mois de septembre 2017 , notre mini camping - car nous a mené, Annie et moi,à la
découverte d'une île italienne dont on parle peu , la SARDAIGNE.
Découverte
inattendue ; outre la nature sauvage et diverse, une
multiplicité de sites , villages et tombeaux préhistoriques ( les
nuraghe), un littoral qui, par delà les concentrations de touristes
marchandisés, regorge de plages , de criques , de falaises
venteuses, et où se nichent aussi quelques vielles cités
médiévales.
ORGOSOLO MURALE |
Nous
avons ,hélas, de par les contraintes de calendrier, manqué
Manifiesta cette année ; mais nous avons rencontré , très
présente dans l'île la mémoire d'un fils du pays , ANTONIO
GRAMSCI, le dirigeant et théoricien révolutionnaire, fondateur à
Livourne en 1921 du parti communiste d'Italie, dont il deviendra le
secrétaire général dés août 1924.
Connu
pour son rôle d'avant garde dans les 2 années rouges de 1919-1920
et le soutien aux conseils ouvriers de Turin, il sera élu député
en 1924. Il est arrêté par les fascistes en 1926 et condamné en
juin 1928 par le Tribunal spécial fasciste à 20 ans de prison.
« Pour vingt ans nous devons empêcher
ce cerveau de fonctionner » dira le représentant du ministère
public.
Il y
a 80 ans , en avril 1937, il s'éteignait , gravement malade après
8 années d' incarcération - de 1926 à 1934 - dans les geôles
fascistes de Mussolini suivies d'hospitalisations en libération
conditionnelle.
Il
aura cependant dans sa prison rempli des feuillets et des feuillets
d' une oeuvre politique et philosophique considérable : les
« Carnets de prison » et les « Lettres de
prison ».
LA
« CASA GRAMSCI »
GHILARZA : CASA GRAMSCI 2017 |
CASA GRAMSCI Années 1900 |
C'est
à GHILARZA , dans la maison de son enfance qu' a été créée la
« CASA GRAMSCI », musée qui retrace sa trop courte vie
et évoque son oeuvre .
Antonio
GRAMSCI est né en Sardaigne , à Ales (province d'Oristano) le 22
janvier 1891 , 4ème garçon d'une famille de 7 enfants et il y a
grandi, étudié , travaillé et...connu la misère.
L'origine
de la famille serait l' Albanie , le village de Gramsh , dans la
région d'Elbasan, d'où ses ancêtres auraient émigré dans le Sud
de l'Italie, en Calabre , avant de se fixer à Gaète dans la région
de Naples.
« Moi
même écrit il , je ne suis d'aucune race, mon père est d'origine
albanaise récente (de par son
père ndlr) et ma grand mère
( paternelle ndlr ) était une Gonzales descendant d'une
famille italo- espagnole de l'Italie méridionale . Ma mère est
sarde de par son père et sa mère »
ORGOSOLO MURALE |
Famille
de la petite bourgeoisie de l'Italie méridionale, (fonctionnaires ou
militaires) , son père passe un concours à l’issue duquel il est
nommé contrôleur du bureau de l’état-civil de Ghilarza en
Sardaigne.
C'est
une famille de petits notables , instruits et cultivés , le père et
la mère de Antonio sachant lire et écrire l'italien, ce qui dans la
Ghilarza de la fin du XIXème siècle est le fait de moins de 10% de
la population, ( et de 3% des femmes!!)
Mais
la famille Gramsci subira le sort lié aux pratiques politiques du
Sud italien et en particulier de la Sardaigne : le père Gramsci
, notable du bourg rural de Ghilarza et qui a le privilège,
réservé à une toute petite minorité , de pouvoir voter - le
suffrage universel n'existe pas - fait le « mauvais »
choix de soutenir , aux élections de 1897 un candidat ,professeur
de droit, qui n'a aucune chance contre Francesco Cocco Ortu l’homme
politique le plus important de la Sardaigne entre la fin du XIXe
siècle et la Grande Guerre.
« Sans
surprise, ce dernier gagne les élections. Après avoir été élu,
il n’hésite pas à faire jouer son vaste réseau de relations pour
multiplier les vexations contre les partisans de son adversaire. »
Accusé
d'irrégularités dans son travail, Francesco Gramsci est suspendu
de sa fonction, arrêté en août 1898 par les carabinieri, enfermé
et condamné à cinq années, huit mois et vingt-deux jours de
prison !
Le
jeune Antonio Gramsci a alors 7 ans.
Commence
alors pour la mère et sa famille de 7 enfants une vie de galère et
de misère.
Antonio
connaît aussi son lot de sacrifices puisqu'il doit interrompre ses
études entre l’âge de onze et treize ans pour travailler aux
côtés de son frère aîné, Gennaro, au service du cadastre de
Ghilarza, soulevant d’énormes volumes pendant dix heures
d’affilée, six jours sur sept, ainsi que le dimanche matin, pour
un salaire de neuf lires équivalent à un kilo de pain par jour.
Mais
ô combien ce kilo de pain est précieux pour la survie de la famille
! »
« J'ai commencé à travailler à 11 ans ,
écrit-il ... J'ai connu quasi tout le temps les aspects les plus
brutaux de la vie »
Et
c'est là aussi la source de sa révolte contre les riches, «
moi qui ne pouvais plus continuer à étudier alors que je
faisais 10 sur 10 dans toutes les matières de l'école élémentaire
– il est toujours premier de
sa classe- pendant que les fils du boucher, du pharmacien
et du négociant de tissus de Ghilarza , eux pouvaient aller à
l'école »
« Très
jeune, il prend conscience que son île mystérieuse est aussi une
terre où règne en maîtresse la pauvreté, tandis qu’une mince
élite concentre la richesse... »
Malade
dès le plus jeune âge – il souffre d'une forme de tuberculose
osseuse qui s'attaque à la colonne vertébrale- le jeune Antonio
Gramsci devra porter ce fardeau là en plus , toute sa jeunesse et
toute sa vie, y compris dans les geôles de Mussolini. Mais la
solidarité de sa famille , la sollicitude de sa mère ,
« mia carrissima mamma » surtout , leur volonté
commune de résister à tout prix à ce handicap physique par une
volonté d'apprendre et de se dépasser dans le travail
intellectuel , l'aideront à surmonter la maladie.
CASA GRAMSCI :1928 LETTRE DE PRISON "Carissima mamma" |
« Comme tu le sais, cher ami , je ne pourrai
jamais abandonner les études qui sont mon unique espérance de vivre
honorablement quand je serai adulte, car , comme tu le sais, ma
famille n'est pas riche... »
C'est ainsi qu'il poursuivra ses études secondaires ,
notamment à Cagliari où travaille son frère aîné
Toujours dans la précarité – pas d'argent pour payer
le lycée et les livres , les vêtements ,malgré la remarquable
solidarité familiale - mais avec une curiosité inépuisable qui
s'oriente de plus en plus vers la philosophie et les lettres.
Il devient un lycéen brillant dont les rédactions sont
lues en exemple devant la classe.
Et une de ces dissertations se termine par les phrases
suivantes
« La
Révolution française a mis à bas beaucoup de privilèges, elle a
fait se soulever de nombreux
peuples opprimés, mais elle n’a pas
fait que substituer la domination d’une classe à celle d’une
autre. En effet, elle nous a légué ce grand enseignement : les
privilèges et les différences sociales, parce qu’elles sont
produites par la société et non par la nature, peuvent être
dépassées… ».
MURALE GRAMSCI :"Quand il est arrivé en ville, il avait déjà la tête de celui qui enseigne,il avait déjà sa grosse tête bizarre.Il avait l'air d'être gelé jusqu'au fond des os" |
Un professeur lui ouvre les colonnes du journal sarde
« L'Unione sarda» où il écrit son premier article
sur les ...élections à Ghilarza.: » dans ce billet plein
d’ironie, qui deviendra une des caractéristiques de son style
journalistique, il apprend à ses lecteurs que l’arrivée massive
des carabiniers pour éviter tout débordement a eu pour effet que
les habitants de la petite ville se sont barricadés chez eux,
obligeant les autorités municipales à se rendre dans chaque foyer
pour y convaincre les électeurs de faire leur devoir civique. »
En 1911- il a 20 ans – il réussit l'examen pour
obtenir une bourse prévue pour les lycéens méritants de Sardaigne
afin de leur permettre d’étudier à l’université de Turin. Une
autre étape de sa vie commence.
LA
SARDAIGNE DE GRAMSCI : LES BANDITS ET LES MINEURS
![]() |
MURALE ; GROSSE CHASSE A ORGOSOLO |
La Sardaigne de Gramsci – au tournant du XXème
siècle - c'est un pays que l'unité italienne a laissé sur le côté
de la route , abandonné, bloquant même la traditionnelle
exportation agricole vers la France, condamnant ainsi de plus en
plus les petits paysans, éleveurs et ouvriers agricoles à la
misère.
MURALE ORGOSOLO SARDAIGNE |
C'est ainsi que se développe l'esprit de rébellion
sarde, qui se confond d'abord avec le brigandage .
Le « brigandage » se présente comme une
réponse populaire - d'une société essentiellement rurale et
pré-capitaliste - à une unification menée par en haut et confiée
à l'administration militaire.
Réponse au pillage et aux exactions et réaction au
processus brutal du nouveau système fiscal, du service
militaire obligatoire, de l'augmentation d'autorité du prix de
denrées essentielles comme le pain et le sel.
Les bandes de bandits sont pourchassées dans les
montagnes de Barbagie (partie centrale de l'île) par les carabinieri
venus du continent , comme dans une chasse au sanglier.
Dans la nuit du 14 au 15 mai 1899 qualifiée de «
Saint-Barthélémy sarde », seront arrêtés de manière arbitraire
non seulement des hommes mais encore des familles entières :
vieillards, femmes et enfants, comme en pays occupé.
Et pour le peuple sarde, les bandits, deviennent presque
des héros.
Dans
les années 1900, c'est la révolte des mineurs des mines de plomb et
de zinc de Buggerru au Sud de l'ile .
Cette
mine de calamine était propriété de notre bien connue société
belge « Vieille Montagne ».
Partis
en grève en septembre 1904 contre une
réduction de leur temps de pose , la direction leur envoya les
carabiniers. 4 mineurs restèrent sur le pavé, assassinés par la
troupe.
Une grève générale de
solidarité à l'appel de la centrale syndicale mobilisa toute
l'Italie !
MURALE : si j'avais su ce qu'était la vie à la mine,j'aurais disparu pendant 100 ans plutôt que de me rendre à ce travail. |
Deux
ans plus tard, en mai 1906, la question des bas salaires et de la vie chère provoque des manifestations de masse ,les plus importantes qu'ait connu la Sardaigne , qui démarrent par une
manifestation à Cagliari et s'étendent à toute la Sardaigne.
«
La cure de plomb », telle a été la réponse des autorités ;
la troupe tire sur le peuple : 14 morts et des centaines de
blessés.
C'est dans ce contexte économique et social que le
jeune Gramsci s'ouvre, avec son frère aîné aux idées
socialistes : ils lisent « Avanti » le journal du
Parti Socialiste.
Mais , dans un premier temps, ils seront plutôt
« sardo - socialistes » s’identifiant plutôt à ce
climat de rébellion s’opposant à l’action centralisatrice de
l’Etat, mais sans idée directrice , ni programme ,ni organisation
politique capable de donner des objectifs à cette rébellion
toujours recommencée – les socialistes ne sont qu'une poignée.
« Qu’est-ce
qui m’a empêché de devenir une véritable loque empesée ?
L’instinct de la rébellion . Déjà, enfant, j’étais
contre les riches, parce que je ne pouvais pas continuer mes
études....
Puis
je me révoltais contre tous les riches qui opprimaient les paysans
sardes et je pensais alors qu’il fallait lutter pour l’indépendance
nationale de la région : ‘A la mer, les continentaux !’
. Puis j’ai connu la classe ouvrière d’une ville industrielle et
j’ai compris ce que signifiait réellement ce que j’avais lu de
Marx, tout d’abord par simple curiosité intellectuelle ».
LA
QUESTION MERIDIONALE (le MEZZOGIORNO)
Cette connaissance de
la réalité sarde ,dans ses tripes et dans son intelligence, sa
souffrance et sa révolte, ses racines familiales d' »intellectuel »
du Sud, sont, on peut le supposer à l'origine de l'analyse des
classes du Midi italien , le Mezzogiorno , écrite en 1926, mais
laissée inachevée suite à son arrestation. : «Quelques thèmes
de la question méridionale »
Il
y élabore la ligne fondamentale des communistes italiens sur les
nécessaires alliances de classes du prolétariat du Nord
industriellement développé avec les paysans ( éleveurs et
cultivateurs ) – et les intellectuels – du Sud ( le Sud
continental, la Sicile et la Sardaigne, « ravalés au rang de
colonies d'exploitation ».)
MURALE :GRAMSCI et LUSSU "Instruisez vous parce que nous aurons besoin de toute votre intelligence" |
Message
toujours actuel, d'autant plus que, si la Sardaigne des années 2000
n'est certes plus celle de GRAMSCI, c'est encore et toujours une
région pauvre, avec 17% de chômeurs, 56% de jeunes sans emploi,
frappée d'ores et déjà par la sécheresse et le changement
climatique.
Gramsci
combat dans ce texte l'idéologie dominante générale répandue par
la presse, l'école, voyant le Sud comme un « boulet de
plomb » ; « les méridionaux sont des êtres
inférieurs, des semi barbares, voire des barbares complets »
« si
le Midi est arriéré, la faute n'en incombe ni au système
capitaliste, ni à n'importe quelle autre cause historique, mais à
la Nature qui a créé les méridionaux paresseux, incapables,
criminels, barbares [....] Le Parti socialiste a servi pour une
grande part d'agent de transmission de cette idéologie bourgeoise
dans le prolétariat septentrional
.
Il
fait une analyse approfondie de la société du Sud et du
« monstrueux bloc agraire » qui « lie la
paysannerie méridionale amorphe et inorganisée au grand
propriétaire terrien par l'intermédiaire de l'intellectuel »
et qui « fait fonction d'intermédiaire et de contrôleur au
service du capitalisme septentrional et des grandes banques » .
Il
marque les particularités de la Sicile et de la Sardaigne.
Il
décrit la couche des « intellectuels méridionaux, de la
petite et moyenne bourgeoisie » ( y compris le clergé du Sud
italien ) comme une des couches les plus intéressantes de la société
italienne .
MURALE ORGOSOLO : tracts des conseils ouvriers de TURIN pendant les occupations d'usine 1920 |
Pour conclure : « Il est important que dans la masse des intellectuels se crée une tendance de gauche , tournée vers le prolétariat révolutionnaire. L'alliance entre le prolétariat et les masses paysannes du Midi exige cette formation . Le prolétariat détruira le bloc agraire méridional dans la mesure où il réussira à organiser , à travers son Parti, des formations autonomes et indépendantes de paysans pauvres , mais il ne réussira ...que s'il est capable de désagréger le bloc intellectuel qui est l'armature , souple , mais très résistante du bloc agraire.
A noter que la notion d' »intellectuel chez Gramsci, « inclut toutes les couches sociales ayant une fonction d'encadrement idéologique et administratif ( outre les enseignants et les journalistes , les fonctionnaires, les employés le clergé)
« Antonio
Gramsci fut un sarde, sarde de naissance, sarde parce qu’il aima sa
terre d’un immense amour ; il l’aima pour elle-même, avec sa
beauté simple, avec ses aspérités, avec ses souffrances, celles du
peuple sarde qu’il a connues, comprises et partagées. « ( Palmiro TOGLIATTI)
LES
MURALES DE ORGOSOLO
C'est à ORGOSOLO ,
que le sarde ANTONIO GRAMSCI est le plus présent. Présent sur les
murs...
MURALE 2016 : Aux migrants |
ORGOSOLO est un
grand lieu de la Barbagie, la Sardaigne centrale et montagneuse avec
ses raids des bandits du XIXème siècle, les révoltes de paysans,
puis bien plus tard ,en juin 1969, le combat - victorieux - contre la
réquisition par l'armée de terres d'élevage, destinées par le
gouvernement
à devenir un
polygone de tir, un « Larzac sarde » en quelque sorte.
Les
rues de cette petite commune comptent des centaines de peintures
murales pour l'essentiel progressistes et révolutionnaires.
La première peinture murale à
Orgosolo fut réalisée en 1969 par le collectif anarchiste nommé
Dioniso. Quelques années plus tard, pour honorer la Résistance et
la Libération d’Italie du nazi-fascisme, un enseignant d'origine
siennoise et les élèves du collège ont réalisée d’autres
peintures enrichies successivement par la contribution d’artistes
et groupes locaux.
Aujourd'hui, c'est toute l'histoire contemporaine de la Sardaigne, de l'Italie et du monde qui est évoquées sur les murs .
Quel ne fut pas notre étonnement , en prenant un expresso à une terrasse de découvrir notre première « murale » sur le mur d'en face une évocation de la Rote Armee Fraktion et d'Helmut Schmidt « expert en suicide d'état »
Des bandits d'Orgosolo au travail des mineurs et à la lutte – victorieuse- contre les bases militaires US de l'OTAN sur les îles de la Maddalena.
De la lutte contre la guerre – massacre de 14-18, à l'Espagne républicaine, à la Résistance anti fasciste , des guerres du Vietnam et d' Irak , à la solidarité avec les migrants.
De Garibaldi à Che Guevara , Salvador Allende et ... à ANTONIO GRAMCI .
UOMINI CONTRO : EMILIO LUSSU
Un autre « HOMME CONTRE » d'origine sarde, contemporain de GRAMSCI est aussi très présent sur les murs d'ORGOSOLO : EMILIO LUSSU né en 1890 dans un petit village de la Barbagie (Sardaigne centrale)
Un anno sull'Altipiano », écrit en 1938 et qui est porté au cinéma en 1970 par Francesco Rosi sous le titre Les Hommes contre (Uomini contro). Il avait participé à la première Guerre mondiale en qualité d'officier de réserve dans la Brigade Sassari, constituée en grande partie de paysans et bergers sardes. Et il raconte la vie des soldats italiens dans les tranchées et décrit l'irrationnel, le non-sens de la guerre et la discipline militaire. Le roman sera publié en France sous le titre « Les Hommes contre ».
Lussu fut parmi les fondateurs du Parti sarde d'action, un mouvement autonomiste et fédéraliste qui pose au centre de son action la question nationale sarde. Ce mouvement rassemble les paysans et pasteurs sardes au nom de la distribution des terres et des pâturages contre les riches propriétaires agraires et les partis politiques qui les soutiennent, et combat la montée en Sardaigne des fascistes.
Il connaîtra aussi aussi les prisons de Mussolini.dont il s'évadera et co-fondera en exil le mouvement antifasciste clandestin insurrectionnel « Giustizia e Liberta »
ORGOSOLO :LUSSU "Nous n'avons pas jeté au vent notre jeunesse pour un lopin de frontière lointaine mais pour un plus haut idéal de liberté et de justice"
BIBLIO: Frétigné; ANTONIO GRAMSCI, VIVRE C'EST RESISTER Armand Colin
J. DUCOL: ANTONIO GRAMSCI, une pensée révolutionnaire Connaissances et savoir
GRAMSCI «Quelques thèmes de la question méridionale »
https://www.marxists.org/francais/gramsci/works/1926/10/gramsci_19261000.htm |